CHAPITRE 43

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(tw : en italique, contenu mature. Vous pouvez ne pas le lire et tout reste compréhensif)

Après le repas, Lenie disparaît et quelques minutes plus tard, Helena reçoit des coordonnées GPS de la part de son amoureuse. Elle ne comprend pas trop où elle veut en venir, mais quand elle lui répond un point d'interrogation, Lenie ne lui répond plus. Elle doit rejoindre ce point. Elle le met dans Maps et remarque que ce n'est pas loin, sans faire attention à ce que ce point correspond. Elle abandonne ses parents et Lucy et elle prend la voiture pour cinq minutes de trajet.

En arrivant, elle voit que le point désigne le parking d'un hôtel. Elle commence à comprendre, mais préfère faire la naïve. Elle prend son téléphone et remarque un message de Lenie qui lui demande de l'appeler quand elle est là, ce qu'Helena fait. Quand Lenie lui répond sans pour autant lui parler, c'est Helena qui prend la parole.

— Je présume que je dois rentrer dans l'hôtel.

— Oui.

— Je te rejoins à quelle chambre ?

— Tu t'y connais en numérologie.

— Tu me fais chier avec ça. On ne trouve pas des lettres avec des chiffres et des chiffres avec des lettres.

— Au moins, additionne les lettres de ton prénom.

Lenie raccroche et Helena a envie de la tuer. Elle cherche le tableau de numérologie pour tenter de résoudre son énigme. Elle arrive à vingt-sept. Helena sort de sa voiture, entre dans l'hôtel et rejoint la chambre numéro vingt-sept. Devant la porte, elle hésite. Et si elle c'était planté ? Si elle ne tombe pas sur Lenie ? Elle sort à nouveau son téléphone, le tableau est toujours ouvert et elle compte une nouvelle fois. Elle trouve la même réponse. Elle frappe. Dès le premier impact, une feuille glissée sous la porte arrive à ses pieds. Elle se baisse. Il y a son prénom d'écrit. Elle ouvre la feuille pliée en deux. Il y a écrit dessus « Quel est le comble pour deux nuages ? », avec l'écriture de Lenie. Helena souffle. Les devinettes, ce n'est pas son truc, elle n'a pas la même logique que tout le monde.

— En fait, tu veux pas me voir, lance Helena.

— Roh réfléchis un peu.

— Je m'en fiche des nuages tu sais.

La porte s'ouvre et Lenie apparaît, la mine boudeuse.

— Je ne sais pas si tu peux rentrer, dit-elle.

— Je pars alors. Merci pour la numérologie.

Helena tourne les talons, mais Lenie la rattrape et la tire dans la chambre.

— T'es là, tu restes, murmure Lenie avant de poser sa main sur la nuque d'Helena et de l'embrasser passionnément.

Leur premier baiser est long, comme s'il était libérateur de leurs désirs. Ce jusqu'à ce qu'Helena stoppe leur contact.

— Qu'est-ce qu'on fait là ?

— Comment ça ?

— On est dans un hôtel. C'était pas ça la revanche.

— J'ai pas envie de jouer cette fois-ci. Je veux t'entendre.

— Tu sais, la maison n'est pas loin.

— De là à ce qu'ils t'entendent de chez nous ! Je sais que tu cries fort, mais un peu de retenu.

— Tu sais ce qu'il te reste à faire.

Cette phrase accompagnée du regard d'Helena sur Lenie fait monter le désir de la brune. Elle revient l'embrasser presque sauvagement qu'Helena en perd l'équilibre sur le coup. Elles en rigolent, mais reprennent rapidement leur sérieux. Lenie a envie d'Helena et pour Helena, l'envie commence à arriver sans même qu'elle ne la prévoit. Alors qu'elles ont pour habitude de déshabiller l'autre, aujourd'hui, elles choisissent de le faire par elles-mêmes. Lenie commence à retirer son haut, Helena l'imite et ce jusqu'à ce qu'elles ne portent plus rien. Tout passe par les caresses, les touchers, le regard. Pour une fois, aucune des deux ne parle. Helena se couche sur le lit et Lenie vient au-dessus d'elle. Ses lèvres trouvent sa bouche, puis font connaissance de la peau d'Helena et Lenie ressent la même chose que la première fois. Elle aime le goût de l'épiderme de sa petite-amie. Elle aime les réactions d'Helena quand le point d'impact est une fragilité. Elle peut soupirer de plaisir ou alors c'est son corps qui se braque, comme un spasme et Lenie adore ça. Lenie prend son temps, découvrant de nouvelles zones où elle n'avait jamais pris le temps de déposer le moindre baiser. Helena aime ces contacts qu'elle pourrait ne demander que ça pour la journée. Ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est que Lenie prenne son temps. Quand les lèvres de Lenie se posent sur ses cuisses, son soupir se transforme en gémissement, qu'elle ne retient pas. Sur sa peau, elle sent le sourire de sa partenaire.

à fleur de nous (HELENIE FANFICTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant