à fleur de nous (HELENIE FANFICTION)

CHAPITRE 52

(J'ai mal fait pour le chapitre 51 hier, le chapitre n'a pas été publié en entier à 18h30, alors à 20h30 j'ai posté une partie 2. Si vous ne savez pas que Marie doit venir voir Helenie dans ce chapitre, alors vous n'avez pas lu la partie 2. Retour en arrière et revenez ici après ♥)

La route a été épuisante pour Lenie. C'est la première fois qu'elle conduisait autant. Bien qu'elle ait fait des pauses, la fatigue l'a attrapée. Elle s'est endormie dans les bras d'Helena et s'est réveillée sans son amoureuse à ses côtés. En regardant l'heure sur son téléphone, elle comprend pourquoi. Neuf heures et demie est passé il y a peu. Elle s'étire, puis quitte son lit. Elle traîne les pieds, frottant ses yeux et trouve Helena allongée par terre dans le séjour avec Lucy sur le tapis de cette dernière. Tout de suite, Lenie sourit à cette image. Sa présence attire le regard d'Helena qui sourit aussi. La blonde tourne la tête vers leur fille.

— Oh, c'est mama la marmotte qui vient nous rejoindre !

Lenie s'approche d'elles et quand Lucy la voit, elle lui offre une nouvelle fois son plus grand sourire.

— J'adore quand elle fait ça, annonce Helena qui se redresse en s'asseyant.

— Coucou les deux femmes de ma vie ! Bien dormi ? Demande Lenie en venant déposer un baiser sur les lèvres d'Helena.

— Oui très bien, Lucy s'est réveillée qu'à six heures ce matin, j'ai presque fait une nuit complète. Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps ! Et toi ?

— Je suis contente. Et désolé de ne pas l'avoir entendu, je me serai occupée d'elle.

— Tu étais crevé, tu devais dormir chérie.

Lenie sourit au surnom que lui donne Helena. Elles n'ont jamais été des adeptes des surnoms mignons en couple, mais quand Helena l'appelle chérie, sa vie emprunte une voie du bonheur que Lenie ne connaît que trop peu. Peut-être qu'elle devrait lui en parler et qu'elles se mettent d'accord sur un surnom à se donner.

— Marie ne va pas tarder.

— D'accord, je vais me changer, je ne vais pas l'accueillir en pyjama.

— Tes belles gambettes ne me dérangent pas personnellement.

— Gambettes ? Helena, t'as quel âge ? J'ai pas entendu ça depuis ma grand-mère, rit Lenie.

— Va te changer, tu pues.

Lenie fait croire qu'elle est choquée de ce qu'elle vient d'entendre et qu'elle est touchée par les mots en partant du séjour. Helena donne un jouet à Lucy et se lève de par terre. Elle suit Lenie jusqu'à la salle de bain, qu'elle trouve porte close. Elle frappe dessus.

— Tu ne rentreras pas coquine, lance Lenie à l'intérieur.

— Je ne veux pas rentrer, j'ai déjà vu assez d'horreur pendant la guerre.

La porte s'ouvre légèrement, laissant apparaître la tête de Lenie.

— C'est vrai ta phrase ça, t'es flippante.

— Tu veux que je te fasse ton petit dej ?

— Qu'elle est mignonne celle-là. Avec plaisir.

— Un chocolat chaud et il reste des gâteaux, tu en veux ?

— Bien sûr. Merci mi corazón.

Lenie ferme la porte laissant Helena étonnée du surnom qu'elle vient de lui donner. Pourtant, elle l'aime bien. Elle retourne au séjour où elle sort le paquet de gâteaux qu'elle met sur la table, puis dans la cuisine, elle commence à préparer le chocolat de sa petite-amie. Elle est distraite par quelqu'un qui frappe à la porte. Elle sourit. Ça doit être Marie. Elle laisse la tasse à moitié prête pour aller accueillir sa productrice.