Chap 38 : réponses

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[...]
Je me réveille dans une respiration soudainement plus forte.
Ma vue brouillée se dissipe peu à peu, je n'ai plus mal à la tête.
Je regarde autour de moi, tentant de me réveiller un peu plus.

- Ron... Dis-je dans un soupir.

Je venais de remarquer que sa présence m'avait été arrachée. J'étais seule, dans une pièce vide. Vide, sans caméra ni micro.
Fronçant les sourcils, je me relevais doucement quand la porte de la chambre s'ouvrit brusquement. Un homme entra, petit, enrobé et le crâne dégarni habillé d'une blouse de médecin. Il marqua une pause en m'observant lentement puis avança jusqu'à devant mon lit.

- Bonjour Elisa... Commence-t-il

- ...Beth, c'est Elisabeth. Répliquais-je

Il me scruta une nouvelle fois, et prit une grande inspiration. Il ouvrit la bouche pour continuer mais je le coupais :

- vous avez interêt à tout m'expliquer en détails, parce que je risque de perdre patience.

Je le regardais d'un regard froid et insistant. Il rouvrit la bouche et je ne le coupais pas cette fois.

- bien, on vous a retrouver grâce à la géolocalisation de votre portable,
Le souvenir soudain de mon portable bouillant me revint en tête, je m'insultais de tous les noms de ne pas avoir réagi plus tôt.

- nous vous avons mis à l'écart par précaution et c'est nous qui avons mis une solution dans vos plateaux pour pouvoir vous faire des analyses tranquillement. Maintenant que nous vous savons inoffensif, nous vous avons mis dans des chambres séparées.

Il acheva sa phrase en séparant ses deux mains afin d'accentuer ses paroles. Seuls les premières me restaient en tête.

- vous nous avez empoisonnés ? Mais vous êtes dingues ! Protestais-je

- nous sommes navrés pour ça Elisabeth. Je vais devoir y aller, tu peux te lever si tu veux, mais on le saura si tu essaies de t'échapper.

Il haussa les sourcils en signe de prévention et s'en alla comme il était venu.
Je restais allongée encore un moment, réfléchissant aux réponses si soudaines qui venaient de m'être apportées. Je me demandais bien ou pouvait être Ron, Lenni ou Luc. Je remarquais être une nouvelle fois passée au-dessus de l'événement de six heure. Je haussais les épaules, me rappelant de ma dernière fois, ou j'avais failli mourrir de douleur. Le soleil se levait dans le ciel un peu plus haut, les nuages défilaient devant mes yeux. Une forte odeurs de médicaments et de bandages imprégnaient la pièce. Je décidais de faire le tour de mon corps, en tentant de savoir quelles analyses ils avaient bien pu me faire. J'avais un petit coton scotché à l'intérieur de mon coude et un gros pansement à l'abdomen. Ils ont surement dû rectifier les soins que m'avait fait Ron. Je décidais alors de me lever, poussée par la curiosité de voir ou était Ron. Mes pieds heurtèrent maladroitement quelque chose de dur au sol, je vis qu'ils m'avaient ramenés mon sac. Je souriais ironiquement et me levais difficilement. Mon abdomen me faisait toujours mal, mais moins. Je pouvais marcher sans vraiment m'appuyer aux murs. J'ouvrit la porte de la chambre et mémorisa le numéro afin de ne pas me perdre au retour. Je n'avais absolument aucune idée de par où commencer. Cet hôpital était géant. De grands couloirs étaient ornés de lits vides, les gens marchaient, courraient et ne m'apportaient aucune attention. Je restais là, immobile au milieu de l'encadrement de la porte, en regardant les médecins et hommes entrer dans toutes pièces. Je distinguais le bureau d'accueil au bout du couloir gauche. Je comptais y aller pour demander les chambres des garçons pour les retrouver quand une voix m' intercepta :

- Beth !

Je me retournais et le voyais enfin, pas besoin de le chercher, il était là.

- Len' !
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Merci pour les 4K 😍en quatre jours je gagne 1K omg vous êtes fous !
J'VOUS AIMES !🖋💖
( presque autant que Stephen King 😅 )

La dernière.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant