Chap 65 : trouvaille

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[...]
Une légère brise me caressait le visage, je frissonnais à cause de la fraicheur de l'extérieur. La rue était déserte, seuls les lampadaires éclairaient la route et les trottoirs. Méredy s'avance comme une guide du trio et se retourne face à nous.

- il nous faut une voiture. Dit-elle simplement.

- où on va trouver ça ? Lâchais-je

Elle désigna d'un coup de main le trottoir jonché de véhicule en tout genre.

- je doute que les propriétaires aient laissés les clefs sur la portière. Riais-je alors.

Elle lâcha un petit rire puis semblait réfléchir. Mais se fut Ron, qui depuis n'avait pas ouvert la bouche, parla en premier :

- il fait aller dans une des maisons pour y prendre les clefs et on trouvera bien la voiture correspondante aux clefs en la déverrouillant.

Méredy l'écoutait en haussant les sourcils puis soupira en en émettant un léger "ça me va".
Au premier abord, cette tâche semblait facile, mais après avoir forcée la porte, et en regardant l'intérieur vide, sombre et poussiéreux, j'aurais voulue partir en courant.
L'espace semblait dépourvu de toutes vies, ce qui le rendait particulièrement glauque et n'inspirant aucune confiance et envie d'y entrer.
J'avalais ma salive en respirant fortement et nous commençons notre recherche.
Le petit matin se levait alors que nous fouillons placards et tiroirs à la recherche d'une clé de voiture.
La maison craquait, ce qui me faisait trembler de peur, cet endroit était le dernier où je voulais me trouver en ce moment.
Méredy arpentait le meuble en bois vernis dans l'entrée, Ron, le comptoir de la cuisine, et moi le meuble à nombreux tiroirs dans l'entrée.
C'est dans le deuxième tiroirs, dans un dépotoirs de cartes et de papiers, que je trouvais enfin une paire de clefs. 

- ouais ! m'écriais-je en brandissant les clefs devant moi, victorieuse.

Je soupirais toute heureuse de pouvoir enfin sortir de cet endroit craignant.
Nous sortons de la maison en riant et je lance les clefs à Méredy et me retournais pour fermer autant que je pouvais la porte qui avait été légèrement abimée par notre entrée.
Un bruit numérique de sonnerie aigu parvint à mes oreilles.
En me retournant je voyais une des voitures présente sur le trottoir qui allumait ses feux avant et arrière dans un Klaxon audible.
Des cris de joie se firent entendre à deux pas de moi, Ron et Méredy se précipitèrent vers ladite voiture et je les rejoignais le sourire au lèvres.

- vous savez conduire ? Demandais-je alors que mon regard sautait de Ron à Méredy.

- j'ai fais de la conduite accompagnée. Lança Ron en riant.

Décidément Ron savait tout faire, il sait retirer une balle d'un abdomen et conduire. Je riais seule devant l'épanouissement de ce garçon et Méredy lui plaqua les clés contre le torse :

- alors conduit cow-boy ! Dit-elle en riant.

Elle ouvre la portière du côté passager et se glisse dans la voiture tandis que nous restons tout les deux sur le trottoir en nous demandant où elle peut bien aller chercher toute cette bonne humeur. nous finissons par rire à sa suite et nous dirigeons vers la voiture, il s'installe du côté conducteur et je prends place à l'arrière. Je jète mon sac par terre, me libérant de son poids et soupir un moment.

Ron démarra, nous nous mettons d'accord pour aller nous garer non loin d'ici, étant donné que nous avons tout les trois pas dormis cette nuit. Nous reprendrons alors la route demain, en direction de Bonners Ferry, en attendant, nous nous endormons inconfortablement dans la voiture. 

                                                                 ▪️▪️▪️

La dernière.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant