Chapitre 25 - 2

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Je balaie la tête de gauche à droite et refuse. J'empoigne mon homme par la taille et parviens, à ma grande surprise, à le soulever. Alvaro ne cache pas sa surprise mais ne proteste pas et s'agrippe tant bien que mal à mes épaules.

« Je fais ce que je veux de toi ».

A ces mots, je sens ses mains se crisper dans mon dos. J'ai dit exactement ce qu'il fallait. Du mieux qu'il le peut, il ôte mon haut tout en restant accroché à ma taille et à mon torse. Je le bascule sur le lit : aussi léger soit-il, il n'en demeure pas moins musclé.

« Alors, laisse-moi juste enlever ça... puis ça ».

Autrement dit, retirer sa chemise et faire tomber en quelques secondes mon pantalon. Il faut dire que le pantalon est suffisamment serré pour que le bouton cède facilement et me laisse apparaître en sous-vêtements. Je glisse mon visage dans son cou et ne manque pas de dévorer chaque parcelle de peau.

Les gémissements qu'il laisse échapper marquent son abandon et je sais que je suis vainqueur. Mes mains retiennent ses bras, sa tête, en fonction de ses tentatives. Ses jambes sont bloquées par le reste de mon corps. Il est littéralement à moi et dans l'incapacité de faire quoi que ce soit pour sortir du piège qui se referme sur lui.

« Tu n'as pas le droit de jouer autant avec mes points sensibles ».

Je glisse ma main dans son pantalon et choisis une de ses zones érogènes, au carrefour de ses sensibilités multiples.

« Je fête dignement la tranquillité que nous allons retrouver.

— En me rendant accro à toi et à ce que tu fais avec tes doigts et ta langue ?

— S'il n'y avait qu'ainsi que j'étais parvenu à te rendre accro.

— Ne sois pas prétentieux.

— D'accord ».

Je me débarrasse des derniers tissus qui nous séparent l'un de l'autre et, toujours dans cette position, à savoir mes lèvres sur son visage, son cou et sa propre bouche, je m'empare de tout son corps et ne fais plus qu'un avec lui.

« Tu as gagné. Tout gagné ».

Je m'amuse de son renoncement et profite désormais de chaque son qu'il peut émettre, de chaque soupir, de chaque sourire. Quel plaisir de le voir ainsi.

« J'ai tout gagné la première fois que nous avons fait ça.

— A une nuance près.

— Laquelle ?

— J'étais sur toi ».

Pour Les Medicis (B&B)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant