Le médecin était venu et nous a ensuite tous fait sortir. Au bout d'un long moment,il est sorti de la salle pour nous dire qu'il avait administré à mon oncle une injection qui a stabilisé son état mais qu'il devait à tout prix éviter le stress sinon cela pourrait lui causer une crise cardiaque.
Il dormait profondément après cela. Une heure plus tard, lorsqu'il s'est réveillée,il m'a pris la main et m'a parlé seule à seule,en me demandant ;s'il avait bien entendu que j'avais dit Oui pour unir ma vie avec Cheikh. Sur le coup,j'ai voulu répondre non puis je me suis souvenue de ce que le médecin avait dit plus tôt : mon oncle ne devait pas subir de stress. Alors,j'ai répondu ;_ Oui! oui mon oncle. Tout ce que tu veux. Je suis prête à me marier avec cheikh si ça peut te faire plaisir. Cheikh est une bonne personne et je sais qu'il me rendra heureuse.
_ C'est très bien ma fille. Je suis contente. Maintenant,si je devais partir, je partirai en paix sachant que tu as accepté d'aller de l'avant. Et tu donneras aussi à ton fils de grandir auprès d'un homme bon et qui l'aime comme cheikh.
_ Mon oncle,ne t'en fais pas. Je ferai tout ce que vous voudrez mais pour l'instant,tu dois t'occuper de ta santé. C'est le plus important. À présent,je vais te laisser te reposer tranquillement. Nous allons rentrer mais je reviendrai te voir demain.
_ Oui oui vas-y ma fille. Et ne t'inquiètes pas pour moi. Je vais déjà beaucoup mieux depuis que tu as accepté ma demande.
_ t'en mieux alors! Dieu merci !
Cheikh,mon oncle et moi étions sur le chemin du retour. J'avais dit Oui à mon oncle sans vraiment le penser,parce que j'avais peur de le perdre. Je réfléchissais à comment me sortir de la situation sans blesser qui que ce soit. J'étais convaincu que je ne pouvais tout simplement pas rendre heureux cheikh sachant que je n'étais pas du tout amoureuse de lui. D'autant plus que je l'avais plusieurs fois repoussé,en lui faisant clairement comprendre que son amour n'était pas réciproque. Le destin m'avait amener à accepter d'être sa femme sans même qu'il me le demande.
Pendant tout le trajet,je n'avais pas parlé un mot. J'avais la tête contre le vitre et l'esprit vagabond. En un moment,j'ai cherché le regard de cheikh, pour y voir un indice qui me donnerait une idée de ce qu'il ce qu'il pensait de la demande de mon oncle. Je crois que je cherchais surtout à voir s'il était heureux ou pas. Mais son visage resta inexpressif. il avait les yeux fixés sur la route.
Le lendemain, j'ai reçu l'appel de cheikh. Il m'invitait à sortir dîner pour qu'on puisse discuter de ce qui s'était passé à l'hôpital . J'ai demandé la permission de sortir à maman moussoucro et papa alassane et ils m'ont dit oui. Nacyra proposa de garder mon fils jusqu'à mon retour. Elle était si contente d'apprendre que j'avais enfin donné mon accord pour ce mariage. Pendant que je m'habillais, elle est venue dans ma chambre. Elle me trouva simplement vêtue d'une jupe de tweed qui m'arrivait au genou et une chemisette de couleur blanc. Elle me relooka du haut en bas et me fit un grand chipis pouvant réveiller les morts.
_ c'est ça le truc que tu as l'intention de porter pour aller dîner ton futur mari ?
_ Oui! Premièrement, arrêtes de t'emballer comme tu le fais,car rien ne me dit qu'il y aura de mariage et deuxième,je ne vais pas à une soirée romantique,je vais juste aller rencontrer cheikh pour tirer au clair certaines choses.
_ moh! Tu es folle si tu crois que cheikh laissera passer cette chance de t'avoir à ses côtés. Et peu importe si tu as accepté ce mariage par contraintes ou pas,tu vas cas même y aller en faisant bonne impression. Il t'a invité dans une des restaurants les plus chics de la ville. Tu y trouveras certainement des femmes habillées de façon classe ;alors je ne te laisserai pas t'habiller comme une collégienne et te faire ridiculiser là-bas. Ouvre ton armoire et sorts moi ta plus belle robe.
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
General FictionMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...