Ce que venait de dire Salif m'a entraîné dans un rire à gorge déployée,comme si on me chatouillais,petit à petit ces rire intermittent par mes parents dont l'expression de leurs visages n'ornaient que de la pitié,ces rires accadats se transformérent en une interminable acharnement,des larmes qui progréssivements alourdissèrent mes paupières, tombèrent dans mes yeux et se rourèrent le long de mes joues. Comme un animal je couru malgré mon âme faiblard sauter sur mon mari,lui tenant le Col de la chemise. Je dégageais une telle férocité que ma faible voix finissait par dégageais de la terreur inspiré par une grande amertume.
- non tu mens Salif! Ce n'est pas vrai. Dis-moi où est mon enfant! Dis-moi maintenant ! Je t'en supplie je veux mon enfant. Sniff!
J'enchaînais des cries tout en l'assenant des coup sur la tors et les épaules.
- je veux mon bébé,mon fils stplait il n'est pas mort. Il n'est pas mort sniff !
Il me laissait défoulé ma colère,ma tristesse sur lui.
- Sallema,disait papa,ma fille calme-toi et resaigit-toi. N'oublie pas que l'être n'est que passager sur terre. Ton bébé c'est Dieu qui te l'avait donné et c'est lui qui l'a repris. Tu n'y peux rien. On y peut rien.
Il s'approcha doucement de moi et me sépara de Salif que j'avais fallu étouffer par l'étreinte de mes mains.
- viens ! Écoute moi ma Sallema. Je sais que c'est dur mais ainsi va la vie. Tout ce que Dieu fais est pour une bonne cause. C'est peut être ce qu'il y a de mieux pour cet enfant et pour vous ces parents. Supporte Sallema,supporte et montre toi digne et reconnaissante devant ton seigneur. Nul ne peut échapper à la mort. Que ce soit homme ou femme,jeune ou vieux, enfant ou grand chacun de nous retournera près du tout puissant. Puisque le prophète Muhammad (SAWS),le préféré de notre Dieu à lui même rendu l'âme,alors qui sommes nous,nous simple et imparfait hommes pour contester à sa volonté ? On a vu de femmes qui ont vécu des années avec leurs maris sans jamais voir l'ombre de leur progéniture. Vous,vous avez l'occasion de porter et de voir votre bébé,de le prendre dans vos bras même si cela n'a été qu'une courte durée pour vous. Alors sois reconnaissante Sallema,sois reconnaissante envers ton créateur. Redouble ta foi,prie,incline-toi et remercie le. Tu verras que tu ressentira la Paix-interieur.
- Papaaa! Ça fait mal Papaaaa. Je je j'ai pas pu m'occuper de lui Papaa. J'ai pas pu profiter de sa présence. Sniff! Pourquoi lui, pourquoi pas moi.
- Subhanallah! arrête de dire des sottises. On dirait que tu n'as plus foi en Dieu. Regarde ton mari. Il souffre,mais garde cas même la foi. Tu dois être forte. Vous devez vous soutenir l'un à autre dans cette dur épreuve. Dieu n'éprouve que ceux qu'il approuve.
- ma fille écouté ton père et resaigit-toi mon enfant. Tu peux être sûr que tu n'est pas seule. Je ne peux t'empêcher de pleurer car tu en a le droit. On ne peut pas empêcher une rivière de couler. Si t'abstenir t'es impossible alors je te dirais de te libérer. Je t'offre l'épaule sur lequel tu as toujours mouillé tes larmes. Pleure mon enfant, mais contrôle tes dires. Je peux parfaitement comprendre ce que tu ressens car moi aussi je suis une mère. Viens,viens dans mes bras.
De nouveau dans les bras de ma mère déversant tous les larmes de mon corps. La douleur physique qui me clouait au lit n'était rien comparé à la douleur que j'éprouvais moralement. J'étais meurtrie, agité, blessé, déchiré de l'intérieur. Mon cœur se plaignait de cette excé d'émotion me conduisant ainsi sur une déphasage aveuglante.
Ce moment d'aliénation d'esprit me transportait vers des horizons plus profonds. Je fixais mon regard dans le vide et soudain comme si on m'avait frappé un bâtons derrière la tête je me détache de ma mère et me dirige vers Salif qui lui se tenait toujours debout près de la porte comme une statut. À son hauteur,je lui tiens doucement le visage de façon qu'il fit face à moi
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
Fiction généraleMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...