partie 61

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Mère Ndoumbé

Je ne sais vraiment pas combien de temps j'étais assise dans ce banc entraîne de réfléchir à tout ce que le médecin m'avait révélé concernant les résultats de mon mari. Il ne souffrait non  seulement pas d'une insuffisance rénale mais aussi d'une infection pulmonaire dû selon les résultats à un manque d'épanchement. Ses poumons sont remplis de liquide et de substances impures qui détruisent petit à petit ses organes. Il a ajouté que cela n'avait rien à voir avec un simple eau  mais qu'il a consommé autre chose semblant plus à un poison que de d'eau pur ou de la nourriture seine. J'en déduis que c'était peut-être à cause de tout ce que le marabout me donnait et que je lui faisais boire et manger qui l'a rendu aussi malade. 

En ai-je fait un peu trop,en voulant à tout prix le mettre sous mon contrôle ? Quel était ce sentiment que je ressentais ;de la pitié,des remords peut être ? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais,c'est que cela me tracassait vraiment. Pour la première fois, j'avais peur d'où mes actions allaient me mener. Jusqu'à présent je n'avais jamais ressentis un sentiment pareille pour lui. Je restais là,à joindre les doigts et cositant sur comment me sortir de tous mes problèmes. Comment faire pour assurer son traitement? Comme je l'avais dit,je ne voulais pas le voir morte, il est le seul à pouvoir nous sortir de la situation  d'où ma fille nous a engouffré.
Tous les issus semblaient être bloquer de mon côté. A cause de son état,il ne pouvait pas me donner lui même de l'argent et ce,parce qu'il avait aussi  perdu sa source de revenu;je ne savais même pas son numéro de compte bancaire. Le mien ne me restait pas beaucoup et si je l'utilisais,nous n'en survivrons pas longtemps. 

Cela fait 5 jours que je suis dans cet hôpital. J'ai délaissé mon travail parce que je n'ai personne pour veiller sur Ibrahima. Ngoné ne sert à rien,elle n'a même pas pu gérer le problème de la maison avec cette so... Je veux dire Ndeye Fatou Ndiaye. On était à deux doigts de quitter notre maison quand Ibrahima a eu son attaque. Nous avons du tout abandonner et le conduire à l'hôpital. Le soir j'ai demandé à  Ngoné d'aller voir ce qu'elle pouvait faire pour régler le problème tandis que moi,j'étais prise par les révélations du médecins et aussi par la colère de son père qui n'arrêtait pas de dire que je l'ai trahi et que j'ai aider Ngoné à lui faire perdre sa maison. Il m'en voulait tellement qu'il ne me parlait plus depuis lors, d'ailleurs,il ne parlait à personne, même pas aux médecins.  Son silence ne me dérange pas. Non! Pas le moinfge du monde. Il ne sait pas que je me fiche vraiment de lui et qu'il me parle ou pas,cela ne changera rien de ma vie. Mais ce qui me dérangeait vraiment pas,mais ce  qui me dérangeait réellement,c'est d'être avec lui pendant que  ma maison était entre les bras d'une autre. Ngoné m'a appelé plus tard dans  cette nuit, pour me dire que  Ndeye Fatou nous avait accordé jusqu'à demain matin pour partir. J'étais soulagé, au moins nos bagages n'allait pas se retrouver à la rue sans ma présence.
Le lendemain,j'ai quitté l'hôpital vers 10h pour me rendre chez moi. Arrivé à la maison,j'ai vu que nos bagages étaient déjà dans la cours. Mes objets de valeur,mes affaires intimes absolument tous étaient exposé au milieu de la cour de ma maison. J'ai trouvé Ngoné assise de dos par terre, entraîne de pleurer des chaudes de larme. Elle s'est retourné et précipitée vers moi, dès qu'elle a entendu ma voix ;

_ mais qu'est-ce que c'est que ça ? Dise-je en m'adressa à Ndeye Fatou qui déposait une de mes valises par terre.  <<c'était la dernière qui restait à l'intérieur...>> Ce qu'elle m'a fait savoir.

_ Maman!! Maman regardes ce qu'elle est entraîne de nous faire cette fille. Elle est entraine de nous mettre à la porte de chez nous. Sniff!!!

_ mais qu'est-ce que tu fais toi? Comment tu oses toucher à nos affaires ? Tu n'as aucun droit de nous faire cela !

_ Madame Thiam,j'ai tout à fait le droit de prendre possession de-ma-maison. Vous aviez des doutes lorsque je vous ai dis que j'allais vous détruire. Hé bien,vous auriez dû vous en préparer,car c'est ce que je suis entraine de faire là. Estimez-vous heureuse que je n'ai pas fais ceci depuis hier,car ça aurait pu être pire pour vous. Si vous ne partez pas d'ici, j'appellerai des gens qui viendront vous faire sortir de la pire des manières. Je vous garantis qu'en ce moment là, vous allez vivre  la plus grande honte de votre vie,devant tous vos voisins. Ce que je vous conseille,c'est de Partir discrètement,si vous tenez encore à votre crédibilité.

Assiatou (A Quand Le  Bonheur?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant