Assiatou Thiam***10 jours se passèrent après ma venue chez ma belle-famille. Petit à petit,je m'habituais et j'appréciais cette cohabitation avec ma belle-mère. Elle ne me considérait pas comme une belle-fille mais plutôt comme sa propre fille. Tous les jours,elle s'assurait à ce que je ne manque de rien où que tout vas bien chez moi ou entre cheikh et moi. Pendant que cheikh était au travail ou durant mes temps libres,elle ne me laissait jamais être seule trop longtemps. C'est vrai que ma relation avec cheikh demeurait une comédie mais cette comédie,on la représentait très bien devant sa mère ou les autres.
Ce qui m'inquiétait, c'était ma relation avec la petite Sawdiatou et ma belle-soeur Meuyna. Plus difficile que ces deux n'hésitaient pas. Pour Sawdiatou, depuis que je l'ai connu,elle me voyait comme une ennemie. J'ai essayé de me rapprocher d'elle,de la rassurer mais elle est toujours restée réticente. Elle n'était pas aussi docile que la petite Halimatou. Cette dernière ,dès le premier jour où nous nous sommes rencontrées dans cette plage,il s'est créé entre nous un lien très spécial. Quant à Meuyna,je pouvais voir clairement dans ces yeux qu'elle ne l'appréciait guère. Peu importe les efforts que je faisais pour aller vers lui, elle mettait toujours une barre de fer entre nous. J'ai entendu dire que les relations les plus hostiles sont celles d'une belle-mère et belle-fille ou entre belles-soeurs. Pour le premier cas,j'en sais quelque chose car j'ai été élevé par une belle-mère très cruelle. Mais j'ai rêvé un jour construire ma propre famille et bâtir une relation sans hostile que celles que j'ai vécu. Ce n'est qu'une question de temps car je ne compte pas baisser les bras aussi facilement avant de gagner le cœur de ma famille entière. Et quand je parle de ma famille, j'espère également un jour retrouver ma sœur et mon père.
Il y a quelques jours, cheikh m'avait promis d'amener les enfants en week-end et il voulait que je les accompagne. Au début je pensais que s'était une mauvaise idée car je me voyais mal devoir partir et laisser les travaux domestiques dont j'étais désormais en charge mais j'ai fini par accepter après l'insistance de ma belle-mère.
Quand arriva le vendredi soir où nous devions partir pour Saly,il se produisit quelque chose.Flash-back
Les enfants,cheikh et moi étions prêtes à partir. Ma belle-mère était sortie de sa chambre pour nous accompagner jusqu'à la grande porte. Badjéne Seynabou et sa fille était là aussi. Cheikh devant avec les enfants,moi et ma belle-mère les suivaient tout en discutant. Elle n'hésitait pas à me donner des conseils de couple.
_ Asssiatou ma fille, n'oublie pas qu'il fait très froid là-bas alors couvrez vous bien quand vous êtes dehors. Profitez bien de ces deux jours pour vous amuser là-bas mais prenez soin de vous cas même.
_ ne t'inquiètes pas maman,je vais bien prendre soin d'eux.
_ il faut se dépêcher ou bien nous risquons d'arriver très tard là-bas. Dit cheikh depuis la voiture.
_ ne sois pas aussi pressé mon fils,je suis entraine de parler à ma fille. Je lui donne des instructions pour que votre séjour se passe très bien.
_ depuis que belle-mère et belle fille se sont réunis,j'ai l'impression d'avoir perdu ma mère. Qu'elle voleuse !
_ incroyable,tu as entendu Seynabou ;ton neveu traité sa femme de voleuse, alors qu'elle est juste une fille adora.....
Avant de terminer sa phrase,ma belle-mère était partie du mauvais pied. Elle glissa sur les carreaux et attrapa la main de Badjéne Seynabou mais celle-ci ne supporta pas son point et bientôt sa main s'échappa de celle de ma belle-mère.
_. Aïeee! Cria-t-elle avant de tomber par terre.
_ maman dis-je, essayant de la soulever.
_ cheikh sorta de sa voiture en courant et vint aider sa mère.
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
Fiction généraleMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...