Une longue période s'écoule et je n'est jusqu'à maintenant pas les nouvelles de ma sœur. Je finirai toi simplement par me résigné à ne plus la revoir vu qu'on a tout, absolument tout fait pour la retrouver mais rien. Une fois encore je dois accepter que j'ai perdu une personne de plus. Cela fais des jours que je pleure la disparition de ma grande sœur. L'image des yeux de Fatima,de son sourire, l'écho de sa voix,la façon dont elle se mettait entre mon père et moi,entre ma tante et moi quand l'un d'eux me battait,tout ça explose dans la tête. Je me recroqueville sur moi-même... Et je pleure,je pleure,j'ai mal au ventre,j'ai mal à la tête,j'ai mal partout et surtout mon cœur me fait mal.
Au beau milieu de mes songes,alors que j'avais mouillé le drap de mon lit par mes larmes,il m'a semblé distinguer un mouvement près de la porte. J'ai levé la tête lentement pour découvrir un Alioune Badara luctueux. Au début je me demandais ce qu'il faisait ici et comment il a pu entrer jusqu'à ma chambre. Mais j'ai vu Nacyra derrière la porte. C'est donc elle qui l'a laissé entrer.
_ qu'est-ce que tu fais ici Alioune ? (Demandais-je en effaçant mes larmes d'un revers de main.) Il me semble que j'ai été assez clair avec toi. Je t'ai dis que je ne voulais plus jamais te revoir. Pourquoi tu ne comprends pas ce que je te dis ?
_ pourquoi tu as des larmes dans tes yeux Assye? Dis-moi de quoi pleures-tu ?
_ ça ne te regarde pas. Je veux que tu t'en vas.
_ répond à ma question, pourquoi tu pleures comme ça.
_ je ne pleure pas. Je neuu pleurrreu...pas 😭
Ma voix craque et empêche mes mots de sortir.
_ qu'est-ce que tu viens de faire alors? Assye parles-moi je t'en prie. N'oublie pas qu'on était des meilleurs amis aussi. Si tu ne veux pas Alioune Badara comme ton petit ami,au moins parle à cet Alioune qui était ton ami.
Je le regarde les yeux brouillé de larme pendant une,voire deux minutes avant de me blottir dans ses bras. Un courant de frison a parsemé tout mon corps atterrissant ainsi jusqu'au mes orteils. Il m'a serré trop fort contre lui,il m'a caressé les cheveux, accompagnant des mots réconfortants,des mots doux comme ceux qu'il me disait avant. Ces paroles capable de faire disparaitre ma douleur en un seul coup. J'étais là dans ses bras pleurant tous les larmes de mon corps.
_ chutttt!! Arrêtes ma chérie. Ne Pleures plus. Je suis là à tes côtés. Je ne laisserai plus rien t'arrivé.
_ je suis fatiguée Alioune je suis fatiguée sniff!!!! J'ai tout perdu... Je n'ai plus rien,plus personne Fatima m'a abandonné elle aussi sniff!!!
_ ne dis pas ça. Moi je suis toujours là. Et je te jure que je ne vais jamais t'abandonner. Ne pense surtout pas que tu es seule. Regardes autour de toi et tu verras qu'il y a beaucoup de personnes qui tiennent à toi. Ne perd pas espoir et tu verra que tout rentrera dans l'ordre.
Héy ! Assye regarde, regarde moi mon amour. C'est moi Alioune Badara Ndao,ton ami,ton amour, l'homme avec qui tu faisais des projets de mariage. Fais moi confiance quand je te dis que tout ira bien.Je le regardais comme si j venait tout juste de le connaître. Il me tenait le visage avec les deux mains. Il s'approcha un peu plus proche de moi,non qu'es-ce que je dis ? Nos deux nez étaient colés,entremêlants nos respirations à ne faire qu'un. Et puis, doucement il captiva mes lèvres,une baisé chaleureuse ne manqua à nous mèner dans une toubillon de passion. Il m'a fallu un temps de réaction pour me rendre compte que j'étais entraîne d'embarrasser le même homme qui m'a trompé. Je le repousse d'un coup et il a l'air choqué.
_ pourquoi tu as fais ça ? Vas-t-en d'ici stplait.
_ dis-moi que tu n'as pas aimé ce baisé qu'on vient d'échanger à l'instant. Dis-moi après cela que tu ne ressens plus rien de moi. Non ! Oublie le baisé et dis moi simplement le fais que je sois ici à tes côtés te dérange.
VOUS LISEZ
Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
General FictionMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...