partie 64

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Cheikh tidiane  Aïdarra

Soucieux de la douleur que vivait Assiatou,en étant privé  l'accès  de la chambre de son  père,j'ai promis de  l'accompagner à l'hôpital et de parler avec  le médecin chargé de veiller sur son  père. Je pensais que ça allait être difficile mais lorsque Assiatou a proposé de donner son rein,tout est devenu beaucoup plus facile.

Flash-back

Sa belle mère ne voyez plus aucun inconvénient à ce qu'elle alle voir son père. Ce  jour là,j'ai eu l'occasion pour la première fois,de rencontrer sa belle mère ainsi que son père même si nous n'avons pas échangé. La femme a du caractère. J'ai automatiquement vu tout ce que Assiatou m'avait dit sur lui. Sa façon de parler agir n'avait rien de douceur. 

Assiatou pleurait tellement pour son père. Mon cœur se fanait à chaque fois que ses larmes coulaient, comme si on me poignardait aussi. À un moment donné,je suis sortie dehors,  prétextant que j'allais répondre un appel. En réalité, J'étais allé voir le médecin pour faire le teste de compatibilité. En tant que médecin, je savais très bien que soustraire ses reins était l'une des plus grands sacrifice qu'une femme pouvait faire. Les nombres de risques et conséquences sanitaires qui y sont liés sont nombreuses. C'était hors de question que je la laisse faire dans son obstination.  Par la grâce de Dieu,les résultats de mon test étaient positif. J'ai demandé au médecin de dire que ces résultats à elle était incompatible. Dieu me pardonne pour cette mensonge mais,je l'ai fait uniquement pour la protéger. Ce soir là quand je suis rentrée chez moi,ma famille m'attendait avec impatience. J'ai passé de temps avec eux dans la bonne ambiance avant de les annoncer ma soi-disant intention d'aller en mission médicale demain matin. Ma mère était surpris que je ne lui parle de cette mission qu'en ce moment là. Pour elle j'aurais dû lui en parler avant d'attendre le dernier moment. C'est ce que je faisais à chaque fois que j'avais ce genre de voyage mais la situation était telle que je ne pouvais pas la dire la vraie raison pour la quelle je devais partir. Je ne voulais pas qu'elle soit un obstacle à ma décision ou qu'elle se fasse des soucis pour rien. Vu que j'avais déjà préparer mon opération avec docteur Zallé dans ma clinique,le matin,je me suis rendu là-bas de bonne heure, faisant en sorte d'être dans une chambre spécial que même certains personnelles ne ma clinique ne savais pas que j'étais là-bas. C'est ainsi sous l'anesthésie générale,que l'opération a pu se dérouler jusqu'à mon réveil. Et comme il l'a toujours fait,Brize s'est très bien s'occuper de moi. Quelque heure plus tard,j'ai consulté mon téléphone et j'ai vu plusieurs appels manqués de Assiatou et seulement en voyant qu'elle avait tentait de me joindre, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles,et toute la douleur que je ressentais avait disparu d'un claque. J'ai aussi vu un message qui disait que son père avait était opéré. Quel soulagement. Cela veut dire que ma mission était réussi. Je ne pouvais pas parler au risque de faire sentir ma douleur par la voie,alors je lui ai répondu par SMS.

<<Coucou princesse ! Comment tu vas ? Je suis désolée pour tes appels manqués. J'avais un petit problème avec mon téléphone. Mais je suis très content pour ton père. S'il se porte mieux alors alhamdulillah. qu'Allah lui accorde meilleure santé et le garde longtemps parmi nous.

Pour l'instant,je suis un peu prise mais je passerai le voir dès que je me libérerai Insha'Allah. Prends bien soin  de toi et du courage ! >>

C'était ça ma réponse. Quand j'ai fini,j'ai enlevé cette puce national et et mis une autre puce de France que je gardais sur moi. Je savais bien que je ne pouvais pas émettre un appel avec cette numéro mais sur WhatsApp, nul ne se douterait que je ne suis pas en France. J'ai envoyé un vocal à ma mère pour lui dire que j'étais bel et bien arrivé en France. Je l'ai rassuré et elle était très contente d'avoir de mes nouvelles. Elle m'a demandé si j'avais rencontré mon frère Boubacar, mais je lui ai dit que j'étais pas dans la même localité que lui et que j'avais pas du tout le temps d'aller le voir. Un peu déçue mais elle avait fini par gober et accepter tous mes mensonges. C'était sûrement là ma deuxième plus grandes mensonges que j'avais jamais inventés de ma vie, appart celle que j'avais dit le jour du baptême du fils de Assiatou,en me présentant devant l'Imâm comme étant le père de l'enfant de Assiatou. Je n'arrive pas à croire que j'ai fais tout ça uniquement pour une femme. Moi qui avait tiré un trait sur eux. Mais comme on le dit la veille proverbe wolof : << louko diarr rék moko diarr>> Pour Assiatou,je suis prête à tout faire. Même si elle n'est pas à moi,la voir heureuse et bien me comble de joie.

Assiatou (A Quand Le  Bonheur?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant