Devant le battant de bois plein.,je l'entendais crier mon nom:
_ Assye! Assye ouvre cette porte !
Je te demande d'ouvrir cette porte... NOUS DEVONS PARLER, ALORS OUVRE MOI MAINTENANT!Il m'énervait de plus avec ces cries. J'ouvre brusquement la porte et lui tourne ne dos. Il m'attrape ferment par le bras et me fait tourné face à lui.
_ aïe! Qu'est-ce que tu fais? Tu es devenu fou.
_ crois-moi je le suis et si tu ne me réponds pas je risque de ne plus pouvoir me contrôler. Comment a-t-il pu se permettre de dire qu'il est le père de ton fils ? EXPLIQUE MOI QU'EST-CE CELÀ VEUX DIRE ASSYE!
_ LAISSE-MOI TU ME FAIS MAL!
_ je ne te laisserai pas tant que tu ne m'aurais pas répondu.
Je réussis à libérer mon bras de sa main, qui laissa un tâche de rougeur sur ma peau à cause de la pression de ses doigts.
_ QU'EST-CE QUE CELÀ VEUX DIRE? HE BIEN RIEN DU TOUT ! il a tout simplement menti à tout le monde.
_ Écoute-moi Assye,j'en ai plus que assez de cette situation. Ne me prends pas pour le dernier des idiots. Si cet imbécile à le culot de dire devant tout le monde qu'il est le père de ton fils,c'est qu'il y a quelque chose de louche. Et ne me dis pas que c'est faut parce que tu es partie sans rien dire. Pourquoi tu n'as pas démenti ça ?
_ arrête ça maintenant ! Alioune Badara Ndao Dafa doye,(Sa suffit Alioune Badara Ndao !) Ioe loma fok? Doumala may béné ioe nguay khalate sa khalate you niaw yi si Mane(tu me prends pour qui ? Je ne te permettrais une seule fois pas d'avoir des penser aussi sournoises envers moi. Je m'en fiche éperdument de ta colère et c'est moi qui commence en avoir mare de tous tes crises de jalousies. Je ne vais même plus te répondre. Si tu continues comme ça alors tu n'as qu'à t'en aller maintenant. Et c'est tout !
_ c'est comme ça que tu me parles ? Dis plutôt que tu veux fuire la conversation. Peut-être que tu as peur que je découvre que c'est lui ton soi-disant violeur que tu n'arrives pas à identifier. Tu n'es même pas capable de me dire qui est le père de ton enfant. Est-ce que c'est lui? Réponds-moi!
Ces mots m'avaient baissés. Je recule quelques pas et m'assois au rebord du lit. Mes yeux pleuraient déjà. Je me suis sentie remise à ma place. J'ai compris que cette douloureuse réalité fera à jamais parti de ma vie. Peu importe le temps,peu importe que je l'enterre ou pas,il y aura toujours une personne pour me le rappeler. Et ce qui me désole le plus,que ça soit exactement la personne que j'aime le plus au monde et en qui j'ai le plus confiance,qui me le fais comprendre. J'attendais ces paroles de la part de tout le monde sauf de lui.
_ Assye... Mon bébé... Je... Je suis désolée. Je ne voulais pas dire ça.. pardon. Balbutait Alioune.
_ Mais tu l'a dis cas même. Tu as dis ce que tu pensais.
Il m'a soudain pris les deux mains et l'affolement lui s'empara.
_ non je ne le pensais pas. Je me suis laissé emporté par la colère. Stplait ne fais pas attention à mes bêtises. C'était pas mon intention de te blesser. Je te jure... Je te jure ils sont sortis tous seuls, ces mots.
_ va-t-en d'ici!
_ Assye ma Chérie..
_ Je t'ai dis de t'en aller Alioune.
Il y avait dans ses yeux un mélange de regret et de crainte. Il m'a regardé un moment avec des yeux désolants avant d'enlever lentement ses main sur les miennes et de partir tout en prenant le soin de refermer la porte derrière lui.
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
General FictionMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...