L'eau glacial me réveilla,et devant moi était debout une gardienne, tenant un seau à la main.
_ ouvre les yeux ! Cria-elle en déposant le seau par terre. Elle s'agenouilla jusqu'à ma hauteur et me soulèva le menton.
_ tu es revenue à toi? Tu as retrouvé tes sens? Me demanda-t-elle.
La pièce était différent de ma cellule et la lumière,faiblement éclairée.
_ où est-ce que je suis ? Qu'est-ce que je fais ici?
_ baisses d'un ton! Tu vas rester un bon moment dans cette cellule d'isolement.Tu as créé un trouble dans cette prison. Tu as fallu encore tué une autre personne. C'est pourquoi tu resteras punie ici. Tu te crois très forte, n'est-ce pas ? Une semaine ici te permettra de méditer et de comprendre comment cohabiter avec tes autres camarades. C'est la cellule la plus éloignée, la plus sombre et la plus chaude en cet été; alors profites-en pour bien apprendre à maîtriser tes émotions.
après m'avoir dit ça, elle se leva et me tourna les bottes.
_ Non attendez ! Ne me laissez pas ici. C'est elle qui a commencé ! Sortez-moi d'ici svplait....
Elle referma la porte derrière elle et le noir envahit toute la pièce.c'était la chambre la plus ténébreuse que je n'avais jamais étais de toute ma vie. Je criais,frappais la porte en fer mais personne ne répondait.
_ je vous j'en prie,ne me laissez pas ici... Ne me laissez pas toute seule ici...
Je me laissa aller par terre et versa toutes les larmes de mon corps.
Après quelques heures en larmes,je me dirigea vers le fond où était installé un petit lit en fer. Je me suis couchée dessus jusqu'à m'endormir. Après ce petit temps de sommeil, je me suis levée nonchalamment, toujours anxieuse au fond de moi. Je restais encore immobile, me demanda si je pourrais supporter tout cela plus longtemps,si ça n'aurait pas était mieux si j'avais pris ma propre vie à la place de Souleymane kandé . En quelques bonds, un sentiment suicidaire m'était accouru et je cherchais autour de moi, quelque chose,un objet dont je pourrai m'en servir. Puis,je me suis souvenue les derniers mots de ma mère lorsqu'elle est venu me voir en prison.
Flash-back :Deuxième jour à la maison de correction.
Assurément, l'influence de la prison ne cessait de m'inspirer de tristes pensées, c'était les crises des autres prisonières,la sévérité de certaines gardiennes, c'était le bruit des serrures et des verrous qui sont refermés sur moi.
Mais ce n'était pas seulement à mon sort que je pensais, à la famille aussi. Dès le premier jour à la maison de correction,j'ai pu voir Assiatou mais pas ma mère ni mon père.
<< Est-ce qu'ils vont bien? Est-ce qu'ils ont envie de me revoir ou même de me considérer encore comme leur fille ?>> C'était la des questions dont je n'avais aucune réponse. Ce jour était le jour pour les visiteurs. Et plus le temps passait, plus mon moral retombait à zéro.
J'essayais ce pendant de me réconforter en me disant : <<ne perds pas espoir. Ils vont venir. Ils viendront sûrement.>> Dans ces conditions,je m'empêchais de craquer et de pleurer encore comme j'en ai l'habitude de le faire depuis que ces policiers sont venus me prendre chez moi. Les gardiennes venait cherchaient les prisonières une par une, pour rencontrer leurs visiteurs. J'étais presque la seule dans notre chambre à n'avoir vu les membres de ma famille. Je commençais ainsi à me faire une désillusion, quand soudain,la pénitenciére vint m'annoncer que j'étais attendu au parloir.Enfin,ma porte s'ouvrit avec un terrible bruit de ferraille et je fut escortée jusqu'à l'espace des visiteurs. Ils y'avais beaucoup de monde là-bas. J'ai aperçu dans la foule ma mère accompagné de Assiatou,son enfant et de mon avocat.
VOUS LISEZ
Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
Ficção GeralMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...