Quelques semaines plus tard
Assiatou
Au septième mois j'étais devenue plus gros et un peu plus lourd. Le bébé ne cesse de me donner des coups. Je me rends compte maintenant qu'être mère n'est pas vraiment chose facile. Il faut être forte et supporter beaucoup de chose. Quand je pense à ce que j'endure avec ce bébé qui n'est même pas encore née,je dis que maman méritait de vivre encore plus longtemps et plus d'amour de notre part. Je ne pourrai jamais oublier cette femme qui m'a donné tant d'amour sans condition.
Je passe mes journées sois à dormir, soit à regarder la télé. Avec les personnes qui m'entourent, aucune chance pour moi de travailler ne se reste qu'un tout petit peu. Moi qui avait l'habitude de passer les journées à travailler à l'école et à me mettre aux corvées les soirs à la maison avec Fatima, je me sens défaillante en restant ainsi sans rien faire. Je ne peu pas m'empêcher de penser que j'abuse de la gentillesse de cette famille qui m'a accueillie à bras ouverte. Tout le monde fait de son mieux pour me faire oublier tous mes problèmes. Malgré que j'essaye d'oublier et d'avancer,mon cœur lui ne veux rien comprendre. À quoi donc ma vie est destinée ? Hélas cette question ne fera que se répéter en boucle encore et encore mais jamais j'arriverai à trouver la réponse. Si seulement j'avais un baguette Magic pour me faire perdre à jamais la mémoire. Hé Allah ! Ça suffit,il faut que je me débarrasse aux démons de mon passé. Dis-je en me dirigeant à la cuisine.Je vois que kiné... Euh binetou...,je ne sais plus moi.
_ salut kin... Binetou.
_ mdr!!! Kiné ou binetou tout sont mes nom. Appelle moi comme tu veux.
_ d'accord ! Je dirais alors binetou. Ce nom me plait bien. Comment cava ?
_ je vais bien. Dis-moi qu'est-ce tu fais ici,tu as besoin de quelques ?
_ oui !! J'ai besoin de quelque chose,en faite j'en ai mare de rester coucher sans rien faire. Je suis alors venue cuisiné aujourd'hui. Laisses-moi préparé le repas.
_ quoi! Hum!! Tu veux que je perde mon seul et unique source de revenu.
_ mais de quoi tu me parles ça ? Aller vas te reposer toi. Tu travailles beaucoup.
_ si Tante Moussou ou Tonton Alassane découvre que je t'ai fais travaillé dans ton état,je peux dire à Dieu à mon Travail. Non Mercie ma chérie.
_ sheutt !! Arrêtes de dire des bêtises. Qu'à t-il de mal si je me met un tout petit peu au tâches domestiques. Laisses-moi faire. Tu n'auras pas de problème. Je leur dirai que c'est moi qui a insisté. En plus je suis sûr qu'il vont adorer que je cuisine pour eux. Aller pousse toi.
_ non ! Je vais t'aider jeune fille. Tu es têtue mais je suis plus bornée que toi. Laisses-moi au moins t'aider!
_ c'est d'accord ! Mais yamale si deube ak rakhass bols rek. Loll!
On rigolait en nous mettant au four. Cela fait longtemps que je n'avais pas cuisiné. Avant j'étais celle qui préparais les dînés et Fatima les repas de l'après midi. Même s'il m'arrivait d'oublier parfois de mettre dedans du sel ou le nokoss mais ma sœur était tellement intelligente qu'elle arrivait toujours à me sauver. Elle est celle qui m'a appris à tout faire. Elle est comme une mère pour moi. Aujourd'hui je ne sais pas où elle se trouve ni si elle va bien. Tout cela est de ma faute. J'aurai dû la prévenir lorsque j'ai quitté la maison de mon oncle..... Mon oncle ! Oui, comment est-ce que j'ai pu oublié ? Fatima doit sûrement être las-bas.
_ aïe !!!
Je me suis coupé le doigt avec le couteau.
_ tu as quoi ? Assiatou fais moi voir. Tu t'es coupé le doigt. Je te l'avais dis il ne fallait pas que tu te dérange. Regarde ce que tu as fais maintenant. Où est-ce que tu avais la tête ?
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
General FictionMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...