partie 65

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Cheikh Aïdarra!

Il m'a fallu resté plusieurs jours à la clinique pour enfin être autorisé à partir. Pendant tout le temps que j'étais sous observation,ma mère est restée près de moi même si elle était toujours en colère contre moi elle faisait tout pour que sa colère ne m'affecte pas. Je sais que si je me trouvais dans d'autres circonstances,elle n'allait pas me pardonner aussi facilement pour lui avoir menti. Elle a toujours détesté les mensonges. et mon frère et moi,s'il nous arrivait d'être tabassé par sandales ou goûté à la balais quand nous étions plus petits par maman,c'est parce qu'elle avait découvert nos bêtised ou que nous avons menti. Maman nous a toujours appris à être honnête peu importe le degré de la gravité des choses.
En arrivant à la maison,j'ai trouvé Meuyna et mes enfants entrain de déjeuner. Les enfants courirent vers moi pour me saluer. Chacune d'elles tenaient ma main et elles criaient;

_ Papa !!! Papa!!! Papa!!!

Il n'hésite pas plus grand bonheur que d'être entourer de ses enfants et les entendre affectueusement, prononcé le mot Papa en toute gaieté. Je leur fait des gros câlin et bisous sur leurs front. Je constate que Halimatou se sentait beaucoup mieux par rapport à la dernière fois que je l'ai vue à la clinique. Vient le tour de ma sœur pour m'accueillir. Elle se lève de la table à manger et vient vers moi.

_ comment tu vas mon frère ? Est-ce que cava mieux ?

_ Sœurette je vais bien. Et toi?

_ depuis qu'on m'a dit que tu n'avais même pas traversé thiaroye,toute mes espoirs de recevoir ma liste de cadeaux se sont envolés. Imagine,j'ai le cœur complètement brisé. Dit-elle sous un ton moqueur. maintenant, ajoute-t-elle,je viens  vraiment de comprendre pourquoi on dit que l'amour est fou.

Même si elle ne faisait que plaisanté, j'ai eu tellement honte en croisant le regard de ma mère, et le fait qu'elle détourna son visage me poussait à ne pas répondre les blagues de ma sœur. Elle s'était sans doute rendu compte de mon mal à l'aise, alors elle dit;

_ ça suffit maintenant ! Les enfants,si vous avez fini de déjeuner, allaient jouées dans votre chambre et laissez votre papa se reposer un peu. Il est très fatiguée et à besoin de repos. Toi Meuyna,au lieu de faire tes humour,tu ferais mieux d'aller au marché. C'est toi qui cuisine aujourd'hui.

_ c'est bon maman,je ne faisais que le taquinais. Et je sais que je que c'est moi qui doit cuisiné comme toujours d'ailleurs.😒 Je ne sais pas pourquoi,on ne chercherait pas une bonne parce que moi aussi je commence vraiment à être fatiguée.

_ ne rêve même pas ma fille. Tant que nous serons deux femmes dans cette maison,on ne payera pas pour une femme de ménage. Tu es appelée à gérer un jour ton foyer, alors tout ceci ne fera que te forger. Je ne veux surtout qu'un jour ta belle famille m'appelle pour me demander de venir chercher ma fille parce qu'elle ne sait pas travailler ou cuisiner. Cheikhouna,vas dans ta chambre,je vais te chercher ton petit déjeuner.

Elle allait partir quand soudain je la retiens. <<Maman>>!

_ Oui! Tu as besoin de quelque chose ?

_ Non... non ! Je n'ai besoin de rien. Je voulais juste savoir si....tu étais toujours fâchée....contre moi.

_ écoute cheikhouna,si je te dit que je ne me suis pas senti mal de la façon dont tu as agi,ça serait un mensonge. Évidemment,je n'arrive pas encore à digérer ce que tu as fais mais une chose est sûr,je suis très fière de toi. Tu as de l'humanité dans ton cœur. J'espère juste que la personne pour qui tu as mis ta vie en danger,mérite humblement tous tes sacrifices. À bon entendeur... Dit-elle, avant de partir vers la cuisine.

Assiatou (A Quand Le  Bonheur?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant