J'avais fini par me résigner de partir avec la mère de Alioune. Je n'avais pas le choix et insister ne m'aurait qu'éloigner de Alioune de plus. Sa mère avait une influence beaucoup trop grand sur lui. Et si elle le souhaitait, je n'aurai même pas eu l'occasion de lui adresser laparole. Il ne fait pas que l'aimer,il l'a vénère comme un idole.
La colère m'a accompagné tout au long de mon chemin jusqu'à que nous arrivions dans la maison d'où la malchance m'est destinée. Et mon cœur me dit que je devrai vite trouver une solution pour m'en aller le plus vite possible,car l'accueil de sa tante n'avait rien de chaleureux. Avant même de déposer ma valise,elle a commencé à me regarder comme si j'avais commis un crime. Cependant,elle ne sais vraiment pas que je ne suis pas une femme qui se laisse faire ou qui baisse le regard face à qui que ce soit. J'ai avec moi une arme qui me permettra d'avoir tout ce que je veux dans cette famille. Alioune ne niet plus que ce bébé est de lui. Même s'il le voulait,il ne peut pas le faire et je crois c'est ce que sa mère à compris, c'est pourquoi elle a été incapable de me laisser partir. C'est un bon point fort pour moi et je compte bien m'en profiter pour m'intégrer totalement dans leur famille.
En parlant de famille,je suis curieuse de savoir si la mienne pense encore à moi. Ke voudrait savoir ce qui se passe là-bas,mais il me faudrait d'abord trouver un téléphone,car le mien n'est plus avec moi.Ndoumbé Hanne
Ce fut qu'en me retrouvant seule le soir dans ma chambre,que je me suis rendu compte à quel point j'étais seule. Depuis que ma fille est partie je n'ai pas de ces nouvelles. Je les cherché partout mais je ne sais pas où est-ce qu'elle est. C'est comme si une partie de moi m'a été enlevé. Mon cœur n'arrête pas de penser au pire. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas arrêté. Pourquoi j'ai pas empêché à Ibrahima de la mettre à la porte ? Il a fait avec elle exactement ce qu'il avait fait à Sokhna Assiatou. Je ne m'attendais pas à que l'histoire se retourne contre moi. Non ça n'aurait pas dù se passer de cette façon !
Pour la première fois de ma vie,j'ai le sentiment d'échouer. Ce qui ne fait pas parti de ma dictionnaire. Le mot échec n'est pas du tout pour moi et je ferai tout mon possible pour que cette sensation ne se transforme pas en réalité.
Cela fait des heures que plusieurs sortes d'idées travaillent dans ma tête. J'essaie de savoir qui est la personne qui tient tant à détruire ma famille. De drôles d'idées me laissent imaginer des choses dont refoule mon cœur,des choses qui pourraient changer la cours des donnes si jamais ça avéré être vrai. Mais je ne veux pas tirer de conclusion à la hâtive. Je préfère d'abord mettre mon enquête et en être sûre,pour que je n'ais pas à commettre des erreurs.
Au cours des songes,mes larmes coulaient sur la photo de ma fille que je tenais. Je n'arrête pas à me demander si elle va bien. C'est la première fois qu'elle se sépare de moi.
_ mon bébé ! Ma chérie pardonne-moi stplait. Sniff!!! Pardonne moi de n'avoir pu te protéger. J'ai rien pu faire pour te sauver des griffes de ton père. Je suis désolée. Désolée mon amour !
J'ai sentie une main posée sur la mienne. Je relève la tête et vois Ibrahima assise à mes côtés.
_ Ndoumbé arrêtes de pleurer stplait. Depuis ce matin tu n'arrêtes pas de pleurer et tu n'as rien avaler non plus. Est-ce que tu veux tomber malade? Tu ne devrais pas te prendre la tête pour cette fille.
_ mais c'est ma fille Ibrahima ! Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Tu l'as chassé de la maison et cela sans même penser au bébé qu'elle porte. Je suis sa mère et c'est normal que je m'inquiète. Toi,tu fais comme si tu n'étais pas son père. Depuis ce matin je n'arrête pas de te supplier de lui pardonne et de faire en sorte qu'elle revienne,mais tu ne m'écoute pas. Tu ne fais qu'à ta tête. Je n'ai personne d'autre que lui. J'ai encore une fois perdu mon enfant.
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
Ficción GeneralMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...