Assiatou!
J'avais pris la résolution de garder le secret de ma découverte pour moi toute seule.
Tard le soir, au-dessus de minuit, je restais là toute seule,assise dans ma chambre,incapable de fermer l'oeil du soir. Depuis que j'avais repoussé cheikh plus tôt le matin,il ne m'avait plus adressé la parole. J'ai essayé de l'aborder pour lui faire part de ce que j'avais entendu dire entre Badjéne et sa fille mais,il ne m'a pas donné l'occasion de lui parler ne reste qu'un moment. d'ailleurs,cette idée ne cessait de me tourmenter.Flash-back
_ je voulais également que cheikh rejette la faute sur sa femme et que les problèmes commencent entre eux deux mais,j'ai l'impression que Assiatou a envoûté ma belle-soeur et mon neveu à tel point qu'ils n'arrivent pas à être en colère contre elle.
_ maman ne t'inquiète pas....toutes les deux,nous allons obtenir ce que nous désirons le plus....
Ces propos redescendaient assez près de mes oreilles comme je l'ai j'avais entendu. Pourquoi Badjéne et sa fille essayerai de créer des malentendus entre la famille et moi ? Et la cousine de cheikh,elle qui se montre tout le temps gentille et aimable avec moi,tout ça était juste de l'hypocrisie. Sa mère et elle sont là juste pour une raison mais de quoi s'agit-il? Où es-tu cheikh, pourquoi tu ne rentre pas maintenant ? Je n'avais aucune réponse hélas. Une fois de plus, après avoir fait plusieurs tentatives de joindre cheikh par son téléphone,je recompose son numéro pour voir. Cette fois,la tonalité retentissait mais il ne décrochait pas l'appel. Ainsi,je fini par tomber à nouveau sur son répondeur. Au bout de trois minutes,j'ai reçu un message venant de lui disant qu'il se trouvait à la clinique et qu'il allait passer la nuit là-bas,que je ne devrais pas l'attendre. Ceci me parut bizarre. On était le Dimanche et il me dit être à la clinique. Si ça se trouve,il était peut-être,si en colère qu'il a préféré passer la nuit là-bas.
Moi,dans le remords,je me reprochais d'avoir peiné son cœur et de me comporter de façon si stupide. Je me reprochais de mon caractère qui me poussait à le repousser, à douter de lui,à m'accrocher de mon passé,et à ne même pouvoir vivre le présent. Dans mon désespoir, j'essayais de me convaincre que le fait que cheikh ait passé la nuit ailleurs ne s'agissait que d'une urgence survenue à l'hôpital et que c'était la raison pour laquelle il a disparu pendant 4 heures et a décidé d'y passer la nuit. Ainsi,je me couchais,drapant sur moi une couverture pour me protéger du froid. Depuis que mon fils Alassane a aménagé dans la chambre des enfants,je dors seule avec cheikh et il y a des moments où sa présence les nuits à mes côtés me manque tellement. Mais je ne peux commettre l'injustice de garder mon propre fils près de moi et garder les autres éloignées du moment que je dit les considérées aussi comme mes propres enfants. La soirée avait été trop longue. Je me réveillais de temps à autre pour une raison d'insomnie ou autre bruit de l'extérieur. À quatre heures,je me suis rendu dans la chambre des enfants. À mon arrivée,Sawdiatou et Alassane s'étaient débarrassés de leurs couverture. J'ai bordé mon fils d'un couverture et assuré qu'il dort bien. Et puis fît de même avec Halimatou et Sawdiatou. Cette dernière était un peu agitée dans son sommeil et son corps était brûlante de fièvre. Je me dépêcha d'aller prendre le thermomètre dans ma chambre et vins mesuré sa température. Elle était hausse de 45°C. C'était pas bon signe. Pour faire baisser la fièvre,je me suis rendue dans la cuisine pour me procurer un bol rempli d'eau froide . Je trempais des mouchoirs à l'intérieur,les mirent à sécher et délicatement essuyer avec, son front,ses mains et ses pieds aussi . À contacte de l'eau, Sawdiatou entrouvrit des yeux. À moitié dormi,elle me parlait :
_ Maman c'est toi ?
Le mot Maman dans la bouche de cette petite fille me frémi le cœur. Je me suis tu pour ne pas le réveiller et ainsi la mettre en colère. En voulant partir,elle m'a inconsciemment retenue la main.
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Assiatou (A Quand Le Bonheur?)
Ficción GeneralMon âme porte le poids d'une grande faiblesse, Chaque battement de mon cœur est empreint d'une tristesse persistante. Le bonheur, tel un étranger, semble m'oublier, Je me débats dans une existence dépourvue de couleur, où les jours se succèdent, ter...