partie 52

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Mon mari était à terre. J'ai couru vers lui pour voir ce qui se passait et il avait le corps brûlant de fièvre. J'ai crié à l'aide et Sonia sortit de sa chambre en courant aussi. Je lui ai demandé d'aller m'apporter un verre d'eau,ce qui l'a fait ouvrir les yeux, quand j'en ai versé sur son visage. Il prononçait des mots incompréhensibles.

Je n'avais aucune idée de ce qui venait de lui arriver tout d'un coup,ni quoi faire.
Je ne suis pas un médecin,et j'avais très peur !
<< Est-ce possible que ça soit le travail du marabout?>> C'est à ce moment là que j'ai commencé à me douter de ce qui était vraiment entraîn d'arriver. Je ne m'attendais pas à que ça soit aussi rapide que ça.

_ Sonia ma fille,aide-moi à l'amener à l'intérieur stplait. Je crois que sa tension a encore augmenté. 

Une fois dans notre chambre, nous l'avons aidé à s'allonger dans le lit. J'ai demandé à Sonia de me laisser seul avec lui. Il disait qu'il avait froide tandis qu'il était brûlant.

_ je veux une couverture. Ndoumbé j'ai trop mal à la tête. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai très mal. J'ai froid. 

_ du calme mon chéri. Ça va y aller.

J'ai mis sur lui un drap que j'avais sorti dans mon armoire. Il prenait fermement ma main comme si sa vie en dépendait.

_ la douleur est insupportable Ndoumbé. J'ai l'impression qu'on est entrain de m'arracher le cœur,ma tête comme si on me frappait avec des marteaux. Oh,mes jambes..... Ma tête ! C'est horrible ma tête... Stplai,reste à me coté mon amour. Ne me laisse pas seul. Ne me laisse pas je t'en supplie....

Depuis compte de temps ,je n'étais pas aussi proche de lui.... il ne m'a pas appelé mon amour ! Combien de temps il a cessé d'avoir besoin de moi!
Moi je me disais tout au fond de moi:<< ah mon cher mari,si seulement tu savais que ces douleurs dont tu endures ne sont pas encore prête à disparaitre ! Je suis désolée,mais tu ne m'as pas laisser le choix. Ça aurait été plus facile pour toi,si tu avais ne se reste qu'un peu de considération pour moi,et en mes paroles. C'est de cette façon que je t'ai eu et malheureusement,c'est ainsi que je continuerai à te garder près de moi. Et tu n'y peux rien ! Personne ne pourra d'aider non plus.>>

_ ça va y aller mon amour. Je ne te laisserai jamais seul. Reste tranquille je vais chercher tes médicaments.

J'ai fouillé le tiroir du lit,exhumant tous les paperasses qui s'y trouvaient et prends la boîte contenant des somnifères dont je me serve de temps en temps, pour des occasions assez spécial. Je lui en donne une comprimé ce qui lui fît dormir comme un bébé et m'épargna  l'ennui d'écouter ses plaintes.

Une heure après,mon téléphone s'est mis à sonner. J'ai décroché aussitôt que j'ai reconnu le numéro qui s'affichait.

   Conversation

_ oui monsieur,je vous écoute !

_ madame je vous appelais  pour vous dire que le travail a été fait.

_ ah oui je me disais cela aussi.

_ qu'est-ce qui s'est passé ?

_ enfaite, j'étais sortie un moment et quand je suis revenue,il a commencé à me disputer et à crier sur moi quand;tout a coup,il s'est mit à se tordre de douleur. Il s'est évanoui un instant,et a commencé à délirer dès qu'il a repris connaissance.

_ C'est exactement ce qui prouve que le travail a eu du succès. Attendez-vous à que ces genres de crises surgissent fréquemment et vous verrez qu'il sera bientôt, totalement sous votre contrôle. J'espère seulement que vous n'avez pas oublié ce qu'on s'était dit. Moussa peut régler n'importe quel problème de l'homme,mais il peut aussi tout détruire.

Assiatou (A Quand Le  Bonheur?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant