FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRA

1. Qu'est-ce que tu fous ici ?

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Ça y est c'est le moment, je me lance. Ça fait plusieurs mois que je suis sur cette histoire, une de mes première histoire sur un membre du S-Crew : Mekra. Tout ce que vous allez lire et tout ce que vous lirez à totalement était inventé par moi-même, j'ai essayé un maximum de me coordonner sur les dates de concerts, de sorties des clips, sorties de projets etc.. Et je m'en excuse par avance s'il y a des incohérences. J'espère qu'elle vous plaira autant que je prends du plaisir à l'écrire ! Si vous souhaitez plus d'infos sur l'histoire je vous invite à me rejoindre sur Instagram : jsszrm. Je vous souhaite une bonne lecture <3

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ELLA LOMBARD

Juillet 2010

Je m'enroulais dans ma couette poussant un profond soupir, la journée n'avait même pas commencée que j'étais déjà impatiente d'être ce soir pour retourner dormir. Sous les râles de mon grand-père qui ne faisait que de se plaindre de moi, il était six heures du matin et il venait de me réveiller pour que j'aille avec lui sur le chantier où il travaille avec son meilleur ami depuis de longues années maintenant. Et même si je venais d'avoir mon bac, mon grand-père était un éternel insatisfait. Il était constamment obligé de me reprendre dès qu'il en avait l'occasion, tout ce que je faisais ne lui suffisait pas. Ce n'est pas faute de lui montrer par A plus B que je suis capable de me débrouiller seule, mais il a toujours besoin de plus.

-Aller debout jeune fille ! Râle-t-il. Ce n'est pas avec ton bac que tu auras un avenir, si tu veux faire quelque chose de ta vie faut bosser !

Je lève les yeux au ciel avant de sortir mes jambes de mon lit et de m'étirais les bras en l'air, aujourd'hui je sors du côté gauche, ce qui en dit long sur le reste de la journée. Et malheureusement on ne peut pas dire que cette foutue journée commence bien. Je n'étais même pas encore sortie de mon lit que j'avais dû faire face au vieux cliché de mon grand-père et sur le bac.

-J'suis vraiment obligée Papy ? Lui demandais-je en baillant.

Les cheveux dans tous les sens et les yeux encore à moitiés fermés, il m'ignore royalement avant de partir dans la salle de bain. Je lève les yeux au ciel, s'il est aussi dur au travail qu'il l'est à l'appartement, je vais vraiment faire une déprime en rentrant ce soir. La journée est à peine entamée mais je sais d'avance que ça sera ce qu'on appelle une journée "sans".

-T'as trente minutes, Saïd va pas nous attendre pendant une vie.

Saïd c'était son meilleur ami, et également son collègue de travail. Mon grand-père travaille dans un chantier à quinze minutes au sud de Paris. Mes grands-parents habitent à Saint-Cloud, on doit être à sept heures sur le chantier sachant qu'on avait une demi-heure de route je devais me bouger. Et il était hors de question que l'on soit en retard, mon grand-père ne manquerait pas l'occasion de me le reprocher.

-Mamiiiee ! Soufflais-je en la serrant dans mes bras.

Ma grand-mère, c'était une femme incroyable, tout le contraire de mon grand-père, du moins mes relations avec elle étaient différentes que celles avec mon papy. Elle était toujours là pour moi et me soutenait dans tout ce que je faisais. J'avais vraiment de la chance de l'avoir dans ma vie, c'était un peu mon rayon de soleil, celle qui remettait de la couleur quand les nuages se présentaient.

-J'ai essayé de négocier ma puce, mais il est têtu désolée..

Je haussais les épaules tout en faisant la moue, je m'asseyais autour de la table dans la cuisine, mes tartines de beurre et de confiture déjà prêtes. Je remerciais d'un signe de tête ma grand-mère, elle était toujours au petit soin avec moi, sans elle je me serais mise encore plus en retard et j'aurais une nouvelle fois eu mon grand-père sur les côtes. Il est certain qu'à six heures et demi je me passerais bien de ses remontrances.