ELLA LOMBARD
Juillet 2013
Aujourd'hui nous nous trouvions dans un appartement qui faisait office de studio, les garçons devaient tourner un second clip pour un autre son de leur album. Et comme nous étions Samedi je ne travaillais pas, de ce fait j'avais pu dormir assez tôt pour être en pleine forme pour cette journée. Ce qui était bien sur ce coup-là c'est que nous n'avions pas besoin de nous déplacer, et beaucoup de monde étaient présents, la plupart étaient de simple figurants dans le clip mais c'étaient tous des connaissances des gars. Ou alors il y avait des personnes comme Andréa et moi, nous n'étions pas figurantes pour le clip mais juste proches des garçons. Il y avait même Ivan et François qui devaient apparaître dedans également. Le but du clip n'était pas très compliqué, ils étaient simplement devant un mur à fond blanc et ils devaient rapper chacun leur tour quand c'était leur couplet. Mais pour ne pas que se soit un clip ordinaire et surtout banal, ils devaient faire plusieurs prises avec un style vestimentaire différents à chaque fois, de plus il y avait un vidéo projecteur qui allait apparemment projeter des photos des garçons plus jeunes.
Avant de commencer à tourner ils font des essais sur le vidéos projecteur, je reconnais rapidement une photo d'Hakim, Idriss et Ken plus jeunes. Ils ont tous une tête de bébé et je trouve ça trop mignon, de plus que cela prouve que leur amitié dure depuis longtemps et que ça ne va pas changer. On voit qu'ils sont soudés et que tout est sincère entre eux, et c'est ce qui va rendre leur clip fort en émotions. Soudainement les lumières de l'appartement s'éteignent pour que le caméraman allume ses flashs projecteurs, ils sont tous habillés simplement. Idriss porte un teeshirt à l'effigie de 2Pac avec un bonnet au nom de leur groupe, il me fait d'ailleurs très rire car il ne l'a pas enfilé complètement sur son crâne ce qui lui donne une drôle d'impression. Ken avait un sweat bordeaux et une casquette de la même couleur, il avait simplement un jean noir avec toujours ses éternelles baskets aux pieds. Le copain d'Andréa, Théo, portait lui un bob noir avec un gilet de la même couleur également et un jean au ton beige qui venait rajouter un peu de couleur à tout ce sombre. Pour finir Hakim était comme à son habitude avec un sweat à l'effigie d'un de ses groupes l'Entourage, pour l'occasion avec un jean bleu foncé et une casquette à l'effigie du S-crew cette fois-ci. D'ailleurs je comptais incessamment sous peu lui piquer puisqu'elle était aux couleurs militaires.
La musique démarrait et soudainement la voix de Ken résonnait dans les enceintes, le son n'était pas très fort, juste assez pour que le brun puisse entendre et rapper sur ses propres paroles. Nous devions faire vite puisque sa meilleure amie, Daloula, était présente avec son fils dont Ken était le parrain d'après ce qu'elle m'avait expliquée. Elle était d'ailleurs très gentille, et ça serait chez elle du moins chez ses parents que Ken aurait été recueillit à ses dix-sept ans quand il est parti de chez lui. Et je trouve ça vraiment adorable de la part de sa famille, car grâce à eux il a pu s'en sortir et remonter la pente. Après je ne connais pas les relations qu'il entretient avec sa famille, mais pour qu'il ait quitté assez tôt le domicile familiale c'est qu'il y avait une bonne raison et c'était propre à lui d'en parler où non.
-C'est pas l'histoire d'un tox ou d'un gosse sur un champ d'bataille. Ni celle d'un beauf ou d'un bobo qui s'encanaille. Fidèle au poste, j'apporte trop d'flows qui sentent la maille. J'dis des gros mots car y a trop d'choses quand j'chante ma life. Allez, j'squatte les palais, fuck les gens d'la hype. Et fallait, pas m'faire déballer c'que ces vantards braillent. Mais allez, j'suis inégalé par les gens d'leur taille. Ils jouent à cache-cache et perdent leurs squelettes dans l'card-pla à balais. Le poids des années te rend souvent seul, t'es rieur. Oui, mais d'vant la foule, tu refoules tes souffrances intérieures. Hier, j'aimais pas les corvées mais j'y allais quand Maman m'disait. Mon premier pote mort, j'ai chialé comme un môme. Dix-sept ans, j'étais un SDF, moi qui pourtant détestais perdre. J'ai eu de l'aide et j'oublie pas les gestes des frères. De sacrées têtes chaudes, la haine au ventre, on traîne au centre commercial. Comme si y avait les moyens de s'acheter quelque chose.
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FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRA
Fanfiction« Faut pas que t'oublies » avec Mekra T'avais pas l'droit, t'avais pas l'droit d'entrer dans ma vie, de remettre de la couleur là où c'était sombre. T'avais encore moins l'droit d'entrer dans ma vie et d'me faire t'aimer comme une folle, t'avais sur...