7. Je sais qu'tu m'kiffes !

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Certainement le chapitre que j'aime le moins de tous, il a été écrit en Mai/Juin et malgré de nombreuses modifications je ne l'aime vraiment pas..

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ELLA LOMBARD

Juillet 2010

-Ken, bouge dors pas sur moi. Lui dis-je en le repoussant doucement.

-T'inquiète Personne, j'suis lourd comme une plume..

Je me levais avant qu'il ne s'écroule sur moi, il finit par s'écraser finalement sur Théo qui est également à moitié endormi sur Idriss. Ils ont tellement fumés et bus qu'ils se sont tous endormis les uns après les autres. Le seul qui ne dort pas c'est Hakim, concentré sur son jeu vidéo à la télé. Du coin où je me trouve je les observe tous les quatre, c'est vraiment des dégénérés. Alors qu'il était pas loin de minuit Idriss complètement déchiré faisait semblant de ne pas me connaître il c'est donc amusé à m'appeler "Personne". Ce à quoi Ken a répondu que "Personne" était le mec qui s'appelait enfaite Ulysse mais qui avait menti au cyclope pour s'échapper de la grotte. Ils étaient tous partis dans un délire chelou tant ils étaient défoncés, tous sauf Hakim qui est resté muet jusqu'ici. Je me levais finalement avant d'attacher la laisse à Zam' qui somnolait sur ma veste à même le sol.

-Tu fous quoi blondasse ? Me demande finalement grincheux.

Surprise qu'il ouvre la bouche je me tournais vers lui les sourcils relevés.

-Au moins un qui n'm'appelle pas "Personne".

-Nan c'est éclaté, en plus j't'appelle déjà blondasse, puis ils sont complètement défoncés ils auront oubliés demain. Me dit-il en haussant les épaules. Du coup tu m'as pas répondu.

-Comme tu peux le voir je rentre chez moi.

Il me regarde attentivement les sourcils froncés, comme si je venais de dire une connerie.

-A cette heure-ci ?

-Non demain à la même heure, bah oui grincheux, j'vais pas rester ici j'vais dormir où même ?

Il jetait un coup d'œil à ses potes avant de se lever à son tour.

-Et toi tu fais quoi ? Lui demandais-je finalement.

-J'te raccompagne.

-Grincheux deviendrait-il sympa ? M'étonnais-je.

-Crois pas. Me dit-il. C'est juste parce que mon reuf t'aime bien, j'ai pas forcément envie d'avoir ta mort sur la conscience.

-C'est ça trouve toi des excuses. Ricanais-je. Je sais qu'tu m'kiffes !

-Alors là tu peux toujours crever.

J'explosais de rire, provoquant des grognements chez ceux qui dormaient paisiblement sur le canapé.

-Bouge ta race, tu vas les réveiller ils vont être d'une humeur désastreuse après.

Je levais les yeux au ciel avant de sortir de l'appartement suivie par Hakim. J'aurais très bien pu l'envoyer chier et lui dire que je pouvais rentrer toute seule, mais plutôt crever que d'lui dire que j'flippais de sortir toute seule à cette heure-ci. Alors j'espérais juste qu'il allait pas se mettre à tirer une tronche de quinze kilomètres, sinon j'allais lui refaire le portrait. Histoire qu'il fasse la gueule pour quelque chose.

FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant