ELLA LOMBARD
13 Février 2011
Une pure catastrophe, voilà comment c'était passé l'anniversaire de mon meilleur ami. Et de savoir que c'était en parti de ma faute me faisait encore plus culpabiliser. Enroulée dans ma couette, j'entendais la poignée de la porte de ma chambre s'affaisser. Je relevais légèrement la tête avant d'apercevoir mon meilleur ami, on se fixait quelques secondes avant qu'il ne referme la porte derrière lui. Il s'avance doucement avant de venir s'asseoir sur mon lit, à mes pieds.
-Sois pas triste, c'était une bonne soirée malgré tout. Me dit-il.
Je secouais la tête de gauche à droite, c'était tout sauf une bonne soirée. En plus de ça, on avait tous dû s'entasser dans la petite voiture d'Andréa. Elle était au volant, Théo assit sur le siège passager, Idriss sur la banquette arrière avec moi sur ses genoux, juste à côté de nous se trouvaient Hakim avec Ken sur lui, et enfin Mickaël qui avait Mohamed sur lui. La brune nous avaient gentiment déposés chez moi avec Hakim et Idriss, et le plus âgé des frères m'avait encore une fois ignoré. J'étais donc partie me coucher les yeux complètement gonflés, et je n'avais pratiquement pas dormis. Parce que je me sentais coupable de ce qu'il c'était passé entre lui et Quentin. J'avais très bien vu, devant la boîte, les regards qu'ils se jetaient, mais je n'ai rien fait. J'ai simplement laissé couler, parce que c'était plus simple que d'aller affronter le problème directement.
-Tu mens Idriss, c'était une catastrophe cette soirée, du début jusqu'à la fin.
En soit, la soirée avait plutôt bien commencée, on était tous contents de passer un moment ensemble pour l'anniversaire du brun. Mais Andréa avait raison, l'arrivée de Quentin avait annoncée dès le départ la couleur. Je n'avais pas voulue la croire sur le moment, parce que Quentin était mon ami depuis plusieurs années, et je ne voulais pas croire qu'en l'espace de quelques mois seulement il avait pu autant changer. Mais comme on dit : la nuit porte conseil. Et j'avais pu ouvrir les yeux sur la situation, même si j'aurais dû le faire dès qu'elle m'en a parlé, mieux faut tard que jamais. Ce qu'il avait fait n'était pas tolérable, et je ne pouvais pas faire comme s'il ne c'était rien passé.
-Pas tant qu'ça. Me dit-il. J'ai eu un cadeau de qualité..
-Arrête Idriss. Le coupais-je. Arrête de faire semblant que tout va bien alors que c'est pas l'cas. Je sais qu'ça part d'une bonne intention mais ça n'changera rien à la situation, je sais c'que j'ai à faire et va falloir que j'affronte la vérité en face, pour une fois..
Je devais parler avec Quentin, lui dire clairement les choses et arrêtais de me cacher derrière ma timidité. C'était quelque chose d'hyper compliqué pour moi, mais je n'avancerais jamais dans ma vie si je m'étais tout sur le dos de la timidité. Parce qu'à force de fuir, c'était en train de causer du tord à tout le monde, et surtout ça me faisais du mal. Même beaucoup trop pour ce que ça représentait à mes yeux.
-Tu vas parler à qui ? Me demande-t-il. A mon frère ?
Je lui fis un non à l'aide de ma main. Hakim ne voulait pas me parler, et vu la tête dure qu'il était je n'allais pas insister. Je devrais certainement le faire, mais pour le moment ce n'était pas dans mes projets. Du moins je n'osais pas, et finalement c'est peut-être aussi parce que je ne voulais pas me mettre devant le fait accompli.
-A Quentin. Lui dis-je. Tu l'as invité pour m'faire plaisir à moi, alors que c'était ton anniversaire. Et résultat il a tout gâché, même le peu d'estime que j'avais encore de lui, il a tout bousillé en l'espace d'une soirée. Puis ce qu'il a fait à ton frère, je ne lui pardonnerais jamais..
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FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRA
Fiksi Penggemar« Faut pas que t'oublies » avec Mekra T'avais pas l'droit, t'avais pas l'droit d'entrer dans ma vie, de remettre de la couleur là où c'était sombre. T'avais encore moins l'droit d'entrer dans ma vie et d'me faire t'aimer comme une folle, t'avais sur...