108. Joyeux anniversaire..

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Ce chapitre contient des passages à caractère sexuel, je préfère vous prévenir, bonne lecture !!

ELLA LOMBARD

18 Août 2016

Il avait tout prévu, du début jusqu'à la fin. Après sa demande nous nous étions réinstallé à table pour prendre le dessert. Le bateau avait fini par reprendre sa navigation avant de nous déposer sur les bords du quai. Et j'avais pensé que la soirée s'arrêterait là, mais apparemment non. Nous n'avions pas rejoins la voiture, nous avons marché main dans la main sur les bords du quai. Hakim me surprenait de jour en jour puisqu'il avait fini par m'emmener à la Tour Eiffel. Comme deux bons touristes, alors que l'on passe très régulièrement devant pourtant.

-Tiens. Il me tend un ticket avant de reprendre ma main dans la sienne.

-Attends quoi ? Lançais-je en réalisant que l'on se dirige vers les escaliers. Hakim je vais pas tenir, j'ai des talons.

-Putain merde ! Lâche-t-il en claquant sa main sur son front. J'ai complètement zappé Omri, j'suis désolé.

-Tant pis. Dis-je en haussant les épaules. Tu vas devoir me porter sur ton dos, en plus j'ai trop mal aux pieds.

Je m'asseyais sur les premières marches avant de retirer mes talons. Je me retournais ensuite vers l'algérien avant de lui sauter sur le dos, le faisant râler au passage.

-Arrête de te plaindre, je sais que tu kiffes en plus. Lui dis-je en m'abaissant au niveau de son oreille. Et puis, je suis ta future femme maintenant tu n'peux plus rien me refuser ! Ricanais-je. Madame Akrour s'il te plaît !

Mais alors qu'il était en pleine montée des marches, il s'arrêtait. Je fronçais les sourcils avant de me pencher un peu plus en avant pour apercevoir une partie de son visage.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui demandais-je. Ça v..

-Faut qu'tu arrêtes. Me dit-il. Va vraiment falloir que tu arrêtes. Répète-t-il.

-Mais..

-Tu peux pas lâcher des dingueries comme ça Ella. Lâche-t-il. Tu peux pas, parce que si tu continues tu vas m'rendre taré. Ajoute-t-il.

C'est lui qui dit ça. Il ose dire ça alors qu'une heure avant il était en train de me faire sa meilleure décla'. Sur le plus beau des bateaux, et face à la dame de fer. Et c'est moi qui devrais arrêter alors que mon cœur manque d'exploser à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Ne serais-ce que pour dire des futilités.

-Tu dis ça.. Soufflais-je contre lui. Mais en contrepartie tu m'offres tellement..

-Genre quoi ? Me demande-t-il en reprenant sa montée des marches.

-Des amis déjà pour commencer. Lui dis-je. Taïm, tu m'as offert une famille Hakim c'est trop précieux. Ajoutais-je. Et maintenant.. Lançais-je en levant ma main gauche devant nos visages. Tu m'offres le privilège de devenir ta femme, et c'est encore plus précieux que tout le reste. Même si j'aime nos amis et Taïm de tout mon cœur. Concluais-je.

Du coin de l'œil je l'apercevais sourire provoquant le mien également. Je glissais ma main contre lui avant d'atteindre mon sac à main. J'en sortais mon téléphone avant de le tendre devant nous.

-La classe à Dallas ! Rigolais-je en le voyant froncer les sourcils dans l'écran de mon téléphone. Tu respires tellement la joie d'vivre que tu pourrais presque devenir mannequin. Ajoutais-je.

FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant