3. Bonus

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HAKIM AKROUR

26 Janvier 2016

("suite" du chapitre 86)

J'ouvrais les yeux et j'réalisais, j'réalisais la putain d'connerie que j'venais d'faire. En soit c'était pas vraiment une connerie, si on était honnête sur la réalité des choses, on était tous les deux d'accord pour dire que nous n'étions plus ensemble. Alors finalement c'est pas une connerie, même si j'regrette, c'est pas une putain de connerie. C'qui est vraiment con par contre, c'est d'avoir cru qu'la go qui était en face de moi c'était la blonde. Mais c'était pas elle, absolument pas, c'est c'que mon esprit a voulu m'faire croire quand elle avait ma queue dans sa bouche. C'est aussi c'que j'ai cru quand j'avais ma tête dans ses eins ou quand sa langue était dans ma bouche. Sauf que la blonde à laquelle je pensais, n'était pas si blonde que ça quand j'ai tourné ma tête sur la droite. Elle était plus brune, ses cheveux n'étaient plus aussi longs, ils étaient extrêmement courts même. Cette go c'était clairement tout l'inverse de celle que j'aimais, et elle était là ma connerie, en face de moi ce n'était pas Ella.

Je serrai mes paupières entre elles avant de tourner ma tête de l'autre côté et d'saisir mon téléphone, j'avais l'impression d'halluciner quand mes yeuz se posent sur les quatre chiffres qu'affiche mon téléphone. J'étais dans la merde, mais une merde pas possible, et j'captais encore plus ma connerie quand j'voyais les quatre appels manqués de mon reuf, les trois de Nek, et les six de zer2. J'allais m'faire monter en l'air et sévère, et pour l'coup j'l'aurais bien mérité, peut-être que ça m'remettra les idées en place. J'soulevais rapidement la couette avant d'remettre mon jean, mon teeshirt et mon sweat, j'prenais ma veste qui traînait sur la chaise du bureau avant de partir comme un voleur, de toute façon, c'est pas comme si j'comptais remettre le couvert.

J'grimpais dans ma bagnole après avoir quitté l'immeuble, et j'passais la première pour rouler en direction d'chez oim. Si j'me pointais comme ça au stud' les gars allaient cramer quelque chose. Et c'était clairement pas l'moment de venir me casser les couilles ou m'faire des leçons de morales, j'avais ni l'envie, ni l'temps pour ça. Surtout qu'j'étais clairement conscient de c'que j'avais fait, alors en rajouter une couche ne changerait rien à ce qu'il c'était passé, c'était trop tard pour revenir en arrière de toute façon. J'sortais de ma voiture quelques minutes plus tard, j'claquais la portière avant de rejoindre l'immeuble et de monter les marches deux par deux. Mes clés en main je l'insère dans la serrure, sauf que j'ai à peine tourner la clé que la porte s'ouvre d'un coup. Et j'rate pas le regard noir que me lance mon reuf, j'récupère mes clés toujours dans la serrure avant d'entrer dans l'appart'.

-T'étais où ? Me demande-t-il.

Et c'est justement ce genre de discussion que j'voulais éviter, et c'était hors de question que j'lui dise quoi que se soit. J'retire mes baskets et ma veste tout en ignorant complètement sa question.

-Frère j't'ai parlé..

-Et moi j'veux pas te parler alors me casse pas les couilles. Claquais-je. J'vais prendre ma douche et on décale au stud' après.

J'lui laissais pas le temps d'ajouter quoi que se soit que j'claquais la porte de ma chambre pour y récupérer des affaires propres. J'allais ensuite dans la salle de bain et mon reuf ne perdait pas une seconde pour me sauter dessus à peine sorti d'ma piaule.

-Tu..

-Ta gueule, lâche ma veste un peu. Claquais-je de nouveau.

-Nan j'te lâcherais pas. Me dit-il en me bloquant l'accès à la salle de bain. T'étais où frère sérieux ? Et m'dit pas que t'étais chez l'autre car Andrew a balance à zer2 qu'tu l'avais tej' d'ici. Ajoute-t-il. Alors je réitère, t'étais où ?

FAUT PAS QUE T'OUBLIES | MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant