Chapitre 34

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Il en ont vraiment besoin, ceci n'est pas normal. Chaque jour tu apprends qu'une femme ou deux ont perdu leur enfant, et pour la pédiatrie et les autres maladies aussi c'est la même chose. l'état ne nous aide même pas, on en a marre vraiment. En tout cas je vais pas rester les bras croisés. Les sages femmes qui sont là ne sont pas compétente, elle ne savent rien en plus elles sont impolies.

Une sage femme: ehh ne nous emmerde pas avec tes pleure, il y a d'autres malades ici, tu n'as pas fait ce que tu devais faire et ton enfant est mort du coup ne nous saoule pas.

Mais pour qui elle se prend.

Moi: mademoiselle ou madame, ce que vous dites là, vous devriez pourtant pas le dire. Si l'enfant de cette femme est mort c'est pas sa faute mais plutôt prck votre dispensaire n'est pas compétente, elle n'a rien, ni matériels, et en plus vous qui y travailler vous ne savez rien. Je vous défend de l'interdire de pleurer, car le seul fautif c'est VOUS et vous seul.

Une sage femme: vous n'avez pas assister à l'accouchement, moi j'y été je vous assure qu'elle n'a fait aucune effort pour le sauver. Vous savez ce qu'elle a fait?

Moi: je veux pas savoir ce qu'elle a fait, mais ce que vous avez fait vous m'intéresse. Cette situation là, c'est pas la seule à la vivre, plusieurs femmes de ce village peuvent affirmer mes propos.

Une sage femme: mais madame.......

Moi: je ne vous demande rien. Taisez vous. À toutes les femmes, je vous garantie que je reviendrais ici pour toutes vous sauvez de cette atrocité.

J'avance, je m'abaisse vers la femme toujours en pleure et je la serre dans mes bras, tout en lui essuyant les larmes.

Moi: femme! Arrêtez de pleurer, tout ira bien, je vais vous donner mon numéro et quand vous aurez des besoins, vous m'appelez et je vous aiderez. Quel est votre nom?

La femme: je m'appelle Coura! Merci madame, je vous appellerez un de ces jours!

Je lui donne mon numéro, je sors l'enveloppe d'argent que Libasse m'avait donné et je la lui donne pour ensuite aller retrouver Ami.

Ami: l'action que tu viens de fournir est dite partout! C'était génial!

Moi: je ne peux supporter cette injustice! Où est ta cousine, elle va mieux!

Ami: oui, ils vont la laisser sortir demain même.

Moi: avez vous payez les soins?

Ami: oui c'est déjà fait, rentrons!

On sors de l'hôpital et on prend une charette qui nous conduira jusqu'à la maison. On arrive devant chez Ami et on descend.

Moi: Ami! Thiao thiao, j'espère que tu tiendras ta promesse, après le BAC tu viens à Dakar.

Ami: oui t'inquiète! Eh tu vas encore me manquer!

Je la prend dans mes bras et on se fait un câlin.

Moi: j'y vais!

Je sors des billets et je la lui donne parce que je sais qu'ils ne vivent pas favorablement dans ce milieu.

Ami: non je peux pas prendre ça Daba!

Moi: s'il te plaît! Prend le aide tes parents, je sais que c'est pas facile!

Elle le prend et me remercie encore et encore. Je la dis au-revoir et je m'en vais. Elle m'avait grave manqué et ça sera encore pire.

J'arrive devant chez tante Fanta et j'entre. J'arrive dans le salon et je vois tante Fanta se lever.

La VillageoiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant