Où va le Sénégal ?
On est rentré chez nous et on y a trouvé Ami toujours pas de changement, elle est toujours triste, perdu et désespérante. Je m'assois près d'elle et Oumou se met en face.
Moi: le problème est règlé! Maintenant tu peux refaire ta vie et continuer à vivre comme si tout ça ne s'était jamais passé.
Ami: hélas je ne peux pas. Je pense juste à la réaction de ma mère et de tout les Villageois quand je retournerai là bas, toute détruite à l'intérieur.
Moi: hum tu sais? Si tu t'occupe de se que pense les Villageois, tu n'iras nul part. Ton cas me rappelle juste ma situation il ya quelques jours de celà, j'étais perdu, sans courage ni force. Je suis venu me refuger au village en pensant que j'y trouverai tout le soutien dont j'avais besoin, mais hélas vous m'avez tous montrez le dos. C'est en ces moments là que j'ai compris l'importance d'une mère. Ce qui m'a fait le plus mal, c'était ton comportement, parceque moi je savais que tu n'es pas comme ça. Mais pourquoi tu fesais ça était là question que je me posais intérieurement. Bref, toute cette " trahison" m'a donné du force de vous répondre et vous faire savoir que avec ou sans vous, je vivrai.
Ami: je te jure que c'était pas mon intention de te dire et faire tout ça. Le problème c'était ma mère, elle m'avait dit que soit je te laisse ou soit je ne viendrai pas à Dakar pour mes études.
Oumou : ta mère t'as éloigné d'elle parcequ'elle pensait que Daba va t'influencer et maintenant voilà que tu deviens toi même ce que tu es et c'est elle qui t'a sorti de ce pétrin là dans la quelle tu étais. Elle c'est ton ami d'enfance, pour rien au monde tu ne dois la laisser tomber surtout quand elle en a besoin.
Je vois bien que Ami a compris la leçon. Elle est toute gênée, la tête baissée, les doigts qui font des choses bizarre. Je n'avais pas prévu de redire tout ça mais maintenant que c'est déjà fait, je ne le regrette pas.
Ami: en tout cas Daba pardonnes moi! Et aussi, j'aimerai bien partir d'ici parceque j'y ai pas de place.
Moi: qu'est ce que tu racontes ? Tout ce qui m'appartient, t'appartient aussi di. Tu restes là et après on va essayer de te trouver un travail mais ça veut pas dire que tu vas arrêter tes études hanh.
Elle me regarde, me remercie et recommence à pleurer. Je m'approche d'elle et j'essui ses larmes. Elle resteras ici avec moi et elle continuera ses études. Mais, en parlant d'études, j'ai pas un concours à préparer moi?
J'avais absolument oublier que j'avais un concours demain. Je suis morte, j'ai toujours pas révisé. Je me lève soudain et je cours dans ma chambre sous les rires de Oumou et Ami. Je prends mon téléphone et je vois les nombreux messages de M. Sall, les documents et autres. Je commence de les lire et je fais quelques recherches et exercices aussi. Soit je réussi, soit je m'appelle plus Daba wesh😄😏.
PDV DE FATOU
Aujourd'hui, je me sens un peu mal, je sais pas ce qui m'arrive enfet. J'ai ma tête qui fait mal et j'ai envi de rien faire. En plus je pense trop à Awa et à ce qu'elle veut faire. J'ai décidé d'appeler Daouda et lui parler très sérieusement de cette affaire. On est dans le salon, face à face.
Moi: je te vois rarement maintenant, qu'est ce qu'il y a? Tu me fuis?
Daouda: non même pas c'est juste que j'ai pas envi de venir te voir !
Moi: quand c'est toi qui me dis ça, c'est un peu bizarre mais bon, je veux te parler sérieusement. Awa veut tout faire savoir à Libasse et il faut qu'on la lui empêche.
Daouda : qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Elle a peut être raison, il est temps d'arrêter tout ça et de passer à autre chose.
Moi: PUTAIN MERDE À LA FIN! COMBIEN DE FOIS DOIS JE VOUS FAIRE COMPRENDRE QUE JE NE PEUX PAS ARRÊTÉ MAINTENANT ? J'AI RÉUSSI À CONVAINCRE LIBASSE DE M'ÉPOUSER ET VOUS VOULEZ QUE J'ARRÊTE.
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La Villageoise
RomanceDaba est une jeune villageoise très ambitieuse et qui aime bien étudié mais malheureusement c'est quand elle était près du but que ses parents décidèrent de la mariée de force à un homme de la ville. Ne pouvant refuser elle sacrifie ses études et mê...