Chapitre 55

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Papa: sors de ma maison et vas voir où habiter.

Moi: tu me jettes hors de chez toi juste parce que je refuse de me marier avec Daouda. Père oublies tu que je suis ta fille. Je savais que tu me déteste mais pas à ce point la vraiment.

Papa : ton discours là m'est d'aucune importance. En tant que chef de cette famille, j'ai le droit de donner des ordres et si ces ordres ne sont pas respectées je peux faire ce que je veux. Daba soit tu acceptes ce mariage ou tu sors de chez moi de suite.

Je n'arrive pas à y croire même si je m'y attendais vraiment. Je préfère sortir de sa maison que de me marier avec Daouda.

Moi: je sors de ta maison pour enfin te laisser en paix toi et ta chère femme. Je ne me marierai jamais avec Daouda. Je m'en vais de suite, père !

Papa : va t'en pauvre minable !

Moi: si je suis minable alors toi aussi tu l'es car c'est le même sang qui court dans nos veines.

Papa : je vais te gifler !

Ma mère se lève soudainement et attrape sa main plus la relâche. Elle me regarde les yeux dans les yeux.

Maman: vas ranger tes affaires et moi je ferai la même chose. Tu ne sortira pas de cette maison seule, ton frèrew ta sœur et moi on te suit.

Elle se retourne et fais face à mon père.

Maman : et toi là sache que je resterai pas une minute de plus dans ta maison. Tu n'as même pas honte de faire ça à ta fille, j'en ai assez. Ça fait 19 ans que je vis dans cette maison et je n'ai jamais été heureuse et maintenant j'en ai ras le bol. Je m'en vais avec ma famille loin de toi et sache que bientôt je reviendrai pour que tu me donnes ma liberté une bonne fois pour toute. 

Elle le regarde un moment puis elle me prend la main pour aller dans sa chambre mais soudainement, elle tombe. Elle s'est évanoui.

Moi: mère !! Maman! Maman! Qu'est ce qui t'arrive ? Léves toi maman ! Au secours !

Mon père s'approche et il essaie de la toucher.

Moi : je ne te permets pas de toucher ma mère !

Je cours et je sors appeler un charette et le conducteur vient m'aider à la poser sur la charette et la conduire au dispensaire. Cet état là ne me plaît pas, on doit avoir un dispensaire près de là ou au moins avoir des voitures pour nous amener.

On arrive à l'hôpital et les infirmières sont venus l'amener. Je m'assois sur un banc et encore une fois je me sens seule et abandonné. Sans ma mère à côté de moi je suis comme une folle vraiment. Ça fait une heure maintenant que j'attends et toujours rien. Enfin une infirmière sort et m'appelle.

L'infirmière : bonjour madame ! Je suis docteur Samb.  Suivez moi dans mon bureau !

Je la suis et arrivé au bureau, elle me demande de m'asseoir sur une chaise. J'éxécute et elle aussi s'assit et me fait face.

Docteur Samb: bon votre mère va bien maintenant, elle va se réveiller très bientôt ! Mais cependant, je l'avais consulté la fois passé et j'ai découvert une tumeur, pas très grave mais c'est qu'à même ça. Elle a besoin d'être opérée et c'est très chère en plus cette opération ne peut pas se faire dans notre secteur là car on a pas assez d'infrastructures. Du coup vous devez l'amener à Dakar pour ça.

Moi: tout ça c'est vrai mais le problème c'est que j'ai pas encore cet argent. Je veux pas perdre ma mère !

Docteur Samb : l'opération n'est pas pressée. Ça peut attendre des mois voire des années. Cette tumeur grandi certes mais faiblement. Tu peux prendre ton temps et trouver l'argent pour ensuite l'amener. Elle s'est évanoui juste parcequ'elle est très fatiguée, elle a besoin de repos.

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