Chapitre 72

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Moi: je suis prêt à vous raconter tout ce qui s'est passé.

Je ne peux plus me permettre de mentir parceque si je le fait, je risque d'enfoncer encore plus mon amie. Je ne vais plus défendre Fatou ni me défendre moi même. Même si en le fesant je risque le prison, je préfère avouer. Je lui raconte ainsi tout ce que j'ai eu à faire. Je lui dis que j'ai mis cette portion dans le verre de Daba et ainsi j'ai abusé d'elle. Je lui explique aussi que Awa voulait dénoncer Fatou et que c'est peut être la raison de sa mort.

Maître Fall : alors si je comprends bien t'as été complice de ces femmes?

Moi: oui j'ai été leur complice !

Maître Fall : vous avez non seulement détruit un mariage et bousié la vie d'une innocente sans que son mari le sache.

Moi: oui son mari l'a répudier et l'a jeté hors de chez lui ainsi Fatou a eu ce qu'elle voulait mais moi je n'ai pas pu réussir à la récupérer. Après Awa a commencé à se sentir coupable et elle refusait de continuer de mentir. Fatou a sûrement dû la tuer parcequ'elle était prête à la dénoncer.

Maître Fall : avez vous des preuves de ce que vous avancez? On ne va pas nous plantez devant les juges avec seulement des arguments, il nous faut des preuves.

Moi: j'ai pas encore de preuves mais je peux en trouver. Par contre j'ai vu dans le téléphone de Daba un SMS de Awa disant qu'elle devait la retrouver chez Fatou.

Maître Fall : bon vous allez me donner son téléphone et je partirai aussi demander le téléphone de la défunte après je verrai quoi faire. Toi ce que je te demande de régler, c'est trouver des preuves pour innocenter la fille de ce maraboutage. Avec ça on peut prouver aussi qu'elle est victime.

Moi: ne vous en faite pas maitre, j'y veillerai.

Il se lève et me donne la main puis je lui donne l'enveloppe que m'a donné Libasse. Il le prend et je signe un document.

Maître Fall : maintenant je suis officiellement l'avocat qui doit s'occuper de son cas et inchallah je vais la sortir de là bas car je m'en sors toujours vainqueur. J'irai la voir demain et on parlera.

Moi: ok maître ! Au revoir je vous appelerai quand je trouverai quelque chose. Faites tout pour obtenir un jugement.

Maître Fall : ne vous en faite pas monsieur !

On se donne la main et il part retrouver sa voiture et moi je fais de même. J'allais rentrer mais je me suis dit que je vais aller voir les filles chez elles. Je m'arrête devant leur porte et je toc pour qu'elle m'ouvre la porte. Ami ouvre et j'entre. Je trouve Oumou assise sur le canapé entrain de manipuler son téléphone.

Oumou: qu'est ce que tu fais ici ? Yaw dal meuneu nga watt ni dofi gueudj.

Moi: au moins laisse moi m'asseoir et demande moi comment je vais.

Elle ne répond pas, je m'assois et Ami fait de même. Je vais les dire que j'étais avec l'avocat et que j'ai vu la jumelle de Awa.

Moi: bon enfet j'étais avec l'avocat et il veut bien nous aider.

Oumou : je t'avais pourtant dit que je voulais venir, tu l'as fait exprès.

Ami: Oumou toi aussi peut être qu'il a oublié rék. Mane sakh je vous laisse, j'ai un rendez vous !

Oumou: avec qui? Yaw temps yi toggo deh.

Ami: mohhh c'est juste une petite sortie avec des amis, allez thiao !

Elle nous dit au revoir et s'en va. Oumou me regarde avec mépris et reprend son téléphone, je sais pas ce que je lui ai fait mais elle ne m'aime pas c'est sûr.

La VillageoiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant