Chapitre 85

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Là j'ai une décision à prendre et je vais bien y réfléchir.
J'entre, je ferme la porte derrière moi et je pars m'assoir sur le canapé avec mon verre d'eau à la main. Je n'arrive pas à penser à Libasse et à cette décision là que je pourrais regretter un jour. Je ne veux plus commettre d'erreur dans ma vie ; je suis arrivée au stade où aucune erreur n'est permise. J'ai été naïve, trop amoureuse et surtout je me reproche tant de choses vraiment. Depuis que je suis mariée avec Libasse, il m'arrive des choses bizarre et impensable. Déjà l'histoire avec Samba était une horreur et après Fatou m'a fait des choses terribles et jusqu'à présent ça me hante. J'étais arrive à un moment où je savais plus quoi faire, moi qui d'habitude avait toujours une solution ou encore mieux j'étais prête à tout affronter, à tout régler moi même ; je m'étais retrouvé sans force ni pensée positive. Pour le moment je peux pas espérer le pardonner, je me rappelle tantôt des dires de Oumou, c'est elle qui a assisté à toutes mes souffrances et elle même m'a dit de jamais lui pardonner et je pense qu'elle a raison, Libasse a été très dur avec moi et rien que d'y repenser me fais mal. En tout cas je vais prendre mon temps à réfléchir à tout ça. Je suis toujours dans le salon et soudain j'entends la sonnerie retentir. Je me lève pour ouvrir et là je vois que c'est Ami. Elle me salue et pars se changer puis elle revient s'assoir près de moi.

Ami: alors ça a été comment l'Université ?

Moi: c'était bien, j'espérais pas y retrouver tout ça ; t'avais raison, ils ne m'ont rien dit !

Ami: tu vois c'est simple non, maintenant t'es de nouveau étudiante !

Je souris et je baisse les yeux. Je pensais pas que je pourrais aussi vite rejoindre l'Université, je me disais qu'il fallait faire beaucoup de choses avant de pouvoir y retrouver mais au finish rien de cela, c'est génial !

Moi: dis moi, qu'est ce que j'ai raté ? Je veux dire que s'est il passé pendant tout ce temps que j'étais en tôle ?

Ami: bon rien de spécial à part que Daouda a craqué pour Oumou, le mec est complètement amoureux !

Moi : quoi? Non mais t'es sérieuse là ?

Ami: je te jure, Oumou aussi elle essaie de faire sa petite capricieuse mais au fond je sens qu'elle est dedans quoi.

Moi: mdr c'est ouf ça, j'aurai aimé être là !

Je me mets à rire, pas parceque je me moque mais ça m'a surpris et ça me fait plaisir aussi. C'est un très beau couple quand je regarde bien.

Ami: j'ai une question pour toi, tu sais je suis ta meilleure amie, ton amie d'enfance ; je veux savoir si t'es toujours amoureuse de Daouda ?

Je la regarde un moment et je me mets à rire aux éclats, quelle question bête ; moi amoureuse de Daouda, c'est quoi ça.

Moi: Ami moi c'est en venant ici que j'ai su que je n'étais jamais amoureuse de lui et d'ailleurs lui aussi ne l'ai pas. Le truc c'est qu'on a eu une certaine attirance ou quelque chose comme ça qui fesais ça en plus on était enfant et on savait pas vraiment ce qu'on disait ou fesait aussi.

Ami: t'as raison en plus moi les yeux avec lesquels tu regardes Libasse sont différents des autres quoi !

Je ne dis rien et je prends mon téléphone pour manipuler. J'essaie carrément de changer de sujet parceque là je ne veux pas continuer à penser à ça. D'ailleurs j'ai déjà décidé, je ne pardonne pas à Libasse et demain inchallah je compte le lui dire et en finir.

                    PDV DE MAGUI

ça m'a fait mal de ne pas avoir été au procès jusqu'à la fin mais le problème c'est que je pouvais pas rester comme ça, laissant ma sœur se faire humilier et en plus sans rien pouvoir faire. Je me reproche tant de choses, je me dis que si ma sœur a fait tout ça c'est à cause de moi car je ne devais pas être sa complice, je devais lui dire que c'est pas bien mais j'ai rien fais de ça ; à la place je l'ai encouragé et maintenant voilà qu'elle se retrouve en prison. J'ai décidé d'aller la voir et parler avec elle pour voir comment la raisonner et être encore plus proche d'elle. J'entre dans ma chambre et je change puis je descends prendre un taxi qui me dépose devant la prison. J'entre et je vois un policier puis je vais faire lui pour lui demander.

La VillageoiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant