Chapitre 92

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Moi : LIBASSEEEEEEEEEEEE !

Je me retourne et je le vois près de la porte. Il s'avance vers moi, le visage plein de questions.

Libasse: qu'est ce que qui se passe? Où est ma fille?

Moi: elle est........ Elle s'est enfui ! Voilà sa lettre.

Il la prend et commence à lire. Je me lève et j'essaie d'essuyer mes larmes qui ne cessent de couler. Il relève la tête et me regarde avec mépris.

Libasse : tu vois ? Vois tu ce que t'as fais ? À cause de toi, elle est parti ; tout ça c'est de ta faute.

Moi: pourquoi serait il de ma faute ? J'ai fais juste ce que toute les mères feront ; aides moi à la retrouver.

Libasse : Moi ? Tu as réussi à la faire sortir de la maison kay, retrouve la toi même !

Il sort de la chambre et me laisse seule avec mes larmes et mon chagrin. Libasse a l'habitude de me montrer le dos quand j'en ai le plus besoin. Selon tout le monde, je suis fautive mais moi je sais que je n'ai rien fais de mal, j'ai juste voulu protéger mon sang et je le referai si c'était à refaire.

Je sors de la chambre d'Ouli, la lettre à la main, les larmes aux yeux et le cœur plein de tristesse. J'entre dans ma chambre et je vois Libasse assis sur le canapé, les yeux rouges. J'avance et je prends mon sac puis j'y mets quelques objets dont j'aurai besoin.

Moi: je ne reste pas dans cette maison avec toi; je m'en vais chez les mamies parceque tu es insupportable et égoïste. J'amène mes enfants avec moi.

Libasse : les enfants ne vont nul part ; tu m'as séparé avec l'une et tu veux faire la même chose avec les autres ; vas t'en si tu veux !

Moi: j'ai l'habitude de faire face à ce côté sombre de toi. De toute façon, c'est pas la première fois que tu me demandes de sortir de ta maison!

Je le regarde et je sors de la chambre. Je descends et je fais un bisou à mes deux garçons, avant de sortir de la maison et gagné ma voiture. J'entre et je conduis en direction de la maison de maman. Je vais faire tout mon possible pour retrouver ma petite fille chérie, je vais me battre toute seule, comme je l'ai toujours fais. J'arrive et je gare la voiture puis je toc à la porte. On m'ouvre la porte et je monte retrouver maman et tante Fanta. Je les voient dans le salon, assises. Je m'avance vers elle et je les vois toute inquiète à ma vue.

Tante Fanta: qu'est ce qu'il y a? Qu'est ce que tu fais ici?

Moi: je me suis disputé avec Libasse !

Maman: comment ça ?

Je pars m'assoir et je les raconte tout ce qui s'est passé dernièrement. Elle sont très mal parceque Ouli était très proche d'elles.

Tante Fanta : donc tu veux dire que ma petite fille n'est pas chez toi ? Je rejoins mon fille sur ce coup là, c'est de ta faute !

Maman: mais non Fanta, ne dis pas ça ! Toi aussi tu es une mère et tu sais que c'est difficile.....

Tante Fanta : c'est de sa faute !

Elle se lève et part dans sa chambre. Ma mère me regarde et je vois de nouveau sa tristesse. Elle est toujours celle qui me soutienne, celle qui a confiance en moi et cette qui ne me montre jamais le dos.

Maman: ne t'inquiètes pas! Je vais t'aider et on va la retrouver inchallah !

Je souris et elle me prend dans ses bras. Elle me prend la main et me conduit jusque devant la porte de la chambre d'amis. Elle s'en va et j'entre m'installer. Sacré Fatou, elle doit être heureuse en ce moment parceque ce qu'elle a toujours voulu est entrain d'arriver.

La VillageoiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant