Chapitre 84

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Fatou : J'AVAIS RÉUSSI À AVOIR UNE DEMANDE EN MARIAGE DE LIBASSE !

Une femme se lève et regarde Fatou et Awa avant de venir vers nous.

La femme: alors c'est toi qui a tué ma fille? Je pensais que t'étais sa meilleure amie et que tu ne serai jamais capable de ça.

Fatou se lève et se rend compte qu'elle vient de tout avouer elle même. Elle regarde Libasse qui est dans les bras de sa mère et en pleure puis elle me regarde et je fais rien du tout. Elle essaie de s'éloigner de Awa. Le juge demande à Awa de se mettre dans la barre afin de continuer le procès. Tout le monde se rassoit sauf Fatou, désormais elle est entre les mains de la police. Awa se met dans la barre et jure de dire la vérité.

Awa: tout d'abord maman je voudrai éclaircir une chose, je ne suis pas Adama mais plutôt Awa.

Ok alors sa mère ne savait pas qu'elle est Awa. Elle raconte toute l'histoire au juge et c'est là que Fatou se rend compte qu'enfet, elle a tué Adama et pas Awa. Sa mère elle, est encore plus anéanti. Elle se rend compte que c'est sa fille méconnu qui est décédé, ça fait mal. Je vois que tout le monde est surpris de cette révélation, ça fait bizarre. Maître Fall se lève et fait face au juge qui lui aussi est totalement perdu.

Maître Fall : alors donc monsieur le juge c'est maintenant sûr que celle qui a tué Adama c'est Fatou. J'ai d'autres preuves avec moi. Enfin j'ai les dossiers de décès de Adama et j'ai aussi le téléphone de Daba. Elle a reçu un SMS venant du téléphone de Awa à 17h45 alors que selon ces dossiers, elle est décédé à 17h36. Ce qui nous montre que c'est Fatou qui a tué et a prévenu Daba puis a appelé la police. Monsieur le juge j'ai terminé, maintenant c'est à vous de décider.

Il part s'assoir et me regarde puis je lui fais un sourire pour lui monter ma fierté et ma gratitude, il a été excellent pendant tout le procès. Le juge et les membres du procès se concertent et commence à prendre leur décision pendant ce temps Fatou est en pleure et elle n'arrête pas de répéter cette phrase: Awa pardonne moi! Je la déteste tellement, elle m'a tout pris cette femme, elle m'a détruit, elle m'a tué. Après quelques minutes de concertation, le juge se lève et demande le silence.

Le juge: après entente des témoins et visionnage des preuves présenté par Maître Fall, on déclare mademoiselle Daba Ndiaye non coupable !

Moi: ALHAMDOULILAH !

Je me jette par terre et me met à pleurer, enfin libre. J'entends tout le  monde parlé, la salle s'agite. Libasse et sa mère se prennent dans leur bras ainsi que Ami aussi.

Le juge : et mademoiselle Fatou Sow est jugé coupable et donc elle subira une peine maximale de 15 ans pour meurtre sur la personne de Awa ainsi que harcèlement sur la personne de Daba.

Je la regarde et ne vois aucune réaction de sa part, elle n'arrête pas de répéter sa phrase de tout à l'heure. Les policiers viennent la prendre et la menotte et moi ils m'ouvrent la barre et me demande de partir.

Le policier : allez y! Vous êtes libre!

Moi: ALHAMDOULILAH YALLAH !

il me demande ainsi de partir, genre moi là je suis maintenant libre. Ami et tante Fanta courent et se jettent dans mes bras.

Ami: je le savais, tu es maintenant libre!

Tante Fanta : le mensonge ne gagne jamais la vérité, tu mérites cette victoire ma fille, ta mère serait heureuse de voir ça !

Je les prend dans mes bras et je me mets à pleurer. Je vois les policiers amener Fatou et je vois Awa courir vers sa mère et elles se prennent dans leur bras. Libasse s'approche de moi avec les yeux rouges et me prend dans ses bras. Je ne réagis même pas et je le repousse.

La VillageoiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant