82 - Et un Horcruxe de moins

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Reynard fumait appuyé contre un arbre sous une cape bien chaude. Noël approchait, et il avait décidé de rester à Poudlard avec Drago, déjà pour le traiter de tous les noms d'oiseau qui lui passaient dans la tête, suite à l'incident du collier. Drago avait tenté d'accélérer les choses, pour montrer qu'il faisait ce qu'on lui demandait. Une élève avait fini à St-Mangouste et Dumbledore respirait toujours. Puis, il n'avait pas envie de supporter Phoebus, Bella, Greyback ou encore moins Voldemort pour ses vacances. Et comme il était majeur, il n'était plus obligé d'être dans les jupons du sorcier qu'il attendait depuis son arbre.

Lorsque les élève de septième année, peu nombreux, à peine quatre sortir du bois, Reynard jeta sa cigarette et se redressa. Leuca arriva peu de temps après et soupira en voyant le jeune homme, maintenant.

« Tu étais où mardi matin pour ma classe ? Demanda le professeur. Tu veux que je te mette une retenue ? Celle de McGonagall et de Rogue ne suffissent pas ?

« J'étais occupé, répondit Reynard. Fouillé un bureau, c'est long.

Leuca grogna.

« Tu cherchais quoi ?

« Oh, j'ai trouvé, une bague, passionnante, dit Reynard avec un sourire. Mon grand-père en avait parlé. Tu le savais, n'est-ce-pas ?

« Oui, ça appartenait à un ancêtre de Tom, expliqua Leuca avec un sourire. Un de moins.

« Hmm, fit Reynard. Sinon... si je te dis : médaillon, diadème, épée et... coupe ?

Leuca ouvrit la bouche. Il fit un léger sourire, les yeux pétillants.

« Deux sont dans le château, dit-il. Plein de gens les ont cherché. Et personne ne sait où il sont.

« Sauf si par hasard, on sait à qui demander, remarqua Reynard. Comment on en détruit un ?

« Tu ne sais pas ? s'étonna Leuca.

Reynard fit « non » d'un signe de tête. Leuca lui fit alors signe de marcher avec lui, jusqu'au château, dans un parc recouvert de neige et vide.

« Le sort de la mort, bien sûr, mais il faut l'ouvrir, expliqua le professeur. Les remords de son créateur.

« Aucune chance avec Voldemort, remarqua Reynard amusé. C'est plus facile que je l'imaginais.

« Tuer n'est pas à la porter de tous, Reynard, dit Leuca en fronçant les sourcils. Tuer un coq, c'est pas grand-chose, mais une vie humaine, c'est pas la même chose.

« Je sais, murmura Reynard. Mais je dois le faire. Je crois que... j'ai le diadème. J'ai... je sens une présence en lui, et pas bienveillante.

Leuca s'arrêta et leva la tête vers le ciel, un immense sourire sur le visage.

« Bravo ! Tu va le détruire ?

« Je ne sais pas encore, répondit Reynard. Il pourrait le sentir, non ? Je veux dire, vu le lien entre Potter et lui, il doit être lier à ses bouts d'âme. Il pourrait venir vérifier lequel est détruit. Ça risque d'être explosif pour celui qui s'est amusé à le faire.

« Sauf si tu arrive à le tromper, dit Leuca en plissant les yeux. Je ne suis pas le meilleur dans ce domaine, mais il existe des sorts de dédoublements, pour faire des copies. La magie noire ne s'arrête pas à torturer, tuer ou faire mal. La magie noire puisse aussi ses savoirs dans la magie traditionnelle, permettant de faire des copies, par exemple, d'objet imprégné par la magie noire, justement. Ça reste une copie, mais... avec l'impression d'être aussi maléfique que l'original.

« Et si on détruit l'original, la copie reste ? Demanda Reynard.

« Je crois, répondit Leuca. Comme je te l'ai dit, ce n'est pas mon expertise. Je connais plus les poisons, les remèdes, bien sûr, et les créatures. Je ne connais pas de livre pour t'aider dans ça.

Le Dernier CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant