Reynard était penseur, incapable de réfléchir à autre chose que à ses tantes, et du coup à sa mère et à son père. Il n'avait rien dit à Théodore ou Blaise sur pourquoi Dumbledore l'avait convoqué. Mais le lendemain, il fut sortit de ses pensées par l'arrivée d'un magnifique Grand Duc, qui laissa un paquet et une petite lettre. Il l'ouvrit, se demandant qui pouvait bien l'écrire.
Reynard,
J'espère que nous nous reverrons dans une ambiance plus seine que hier. Je te pris de nous excuser d'avoir voulu nous imposer dans ta vie. Mon mari et moi-même seront très heureux de recevoir de tes nouvelles. Je me suis dit que tu aimerais avoir des nouvelles affaires. J'espère que ça te plaira.
Ta tante, Narcissa Malefoy.
Reynard ouvrit le paquet et en sortit une robe de sorcier de haute couture. Il la froissa alors et la brûla d'un coup de baguette, devant les regard médusé des autres élèves. Il se leva et partit sans un mot. Il ne remarqua pas le regard haineux de Malefoy dans son dos qui avait reconnu le hiboux de sa mère. Blaise récupéra la lettre et la lut avant de la montrer à Théodore. Tracey se précipita alors dehors, à la suite de Reynard.
Reynard avait le regard noir et ne regardait pas où il allait, il percuta quelqu'un qui tomba à la renverse. Reynard s'arrêta et reconnut Londubat qui tremblait comme une feuille et n'osait le regardait, restant sur les fesses.
« Salut, Londubat, dit Reynard. Désolé, je ne regardait pas où j'allais.
Il lui présenta sa main, mais le garçon n'avait pas l'air de vouloir se lever. Reynard poussa un soupir.
« Lestrange !
Reynard se retourna vers un garçon plus âgé, brun et le regard sombre pour lui. Il avait sortit sa baguette et accourut vers Londubat. Reynard remarqua que c'était un Poufsouffle.
« Tu fais comme tes parents, Lestrange ? Demanda le garçon froidement. Tu t'en prend à Londubat. Je vais aller en parler à...
« J'ai rien fait, coupa Reynard. Mais vas-y, si tu as du temps à perdre, va parler à un professeur. Londubat ? Comment va ton poignet ? Tu as récupéré ta sphère ?
« Fiche le camp, Lestrange, grogna le Poufsouffle. Comme si ça t'intéressait de savoir comment il va...
Reynard s'éloigna en serrant les poings. Il entendit alors quelqu'un essoufflé derrière lui.
« Tracey ? Que... ?
« Tu n'aurais pas du brûler un cadeau des Malefoy, coupa son amie. Drago n'a pas aimer. Pourquoi as tu fait ça ? Les Malefoy sont riches, ils pourraient t'offrir tout ce que tu veux !
« Ah oui ? Dit Reynard en faisant un sourire moqueur. Ils me rendraient mes parents, peut-être ? Mes dix ans dans un foyer de moldus, où chaque faiblesse montré est corrigé par un coup de poing ? Ils me rendraient ma vie ? Ils ne sont pas ma famille, Tracey ! Où étaient-ils quand j'ai eu besoin d'eux ? Dans leur manoir, bien au chaud, savourant un repas fait par des elfes de maison. Moi, je n'avais droit à rien. Je devais compter chaque penny que je recevais, chaque vêtements d'occasions... Je ne pouvais compter que sur moi-même, et je n'ai pas besoin d'eux et de leurs cadeaux !
Tracey avait blêmi un peu et regardait derrière Reynard. Le garçon se retourna et croisa le regard du Poufsouffle et du professeur McGonagall qui était encore plus sévère que d'habitude, le front plissé.
« Mr Lestrange, dans mon bureau, ordonna-t-elle.
Reynard regarda le Poufsouffle, furieux. Il suivit la sous directrice, laissant sa camarade qui s'éloigna rapidement, pour aller chercher de l'aide. Reynard entra et attendit que son enseignante parle.
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Le Dernier Corbeau
Fiksi PenggemarReynard a toujours su au fond de lui qu'il était différent des autres enfants du foyer Sainte-Catherine, à Londres. Il connaît ce centre pour orphelins, ou enfants abandonnés depuis ses deux ans. Un jour, un étrange homme vient le voir avec une pla...