64 - Passé merveilleux, partie I.

405 33 2
                                    

Reynard écoutait des bottes sur les pavés dans la nuit noir de la ruelle où il était. Il avança vers une vieille maison, ancienne apothicaire digne d'une demeure du moyen âge. Il regarda l'heure sur sa montre, se disant que frapper chez un sorcier si tard dans la nuit n'était pas correcte. Il espérait que Dumbledore avait raison et que son ami Nicolas n'était pas un grand dormeur.

Il frappa trois coup et attendit. Une lumière éclaira le palier et une femme lui ouvrit, en fronçant les sourcils.

« Bonsoir, je suis envoyé par Albus Dumbledore, pour Mr Nicolas Flamel, dit le garçon.

« Il envoie des adolescents maintenant, grogna la vieille dame en s'écartant. Venez, jeune homme, entrez. Il serait imprudent de se faire voir par les moldus allemand.

L'adolescent entra et la remercia en français, recevant alors un sourire de son hôtesse.

« Nicolas ! Hurla-t-elle. Tu as de la visite !

Elle monta un escalier en bois, laissant le garçon qui regarda et observa chaque objet du grand alchimiste. C'était un vrais bazar, et il y avait de belles balances en cuivre mais aussi en plomb.Les ouvrages parsemés un peu partout dans l'atelier hall, étaient ancien et magnifique. Curieux, le jeune homme en prit un.

« Un jeune alchimiste ?

Il sursauta et se retourna vers un vieil homme qui était en forme, droit et souriant.

« Albus vous envoie, c'est ça ? Demanda le plus grand alchimiste de tout les temps.

« Heu... oui... je...

« Bien et pourquoi êtes vous là ? Interrogea Nicolas Flamel.

« Dumb... Dumbledore m'a... je... heu... je dois vous remettre ça ! s'exclama d'un coup le garçon en sortant la liasse de parchemin. Il a dit que... que vous pouvez m'aider. Et... il fait un peu froid chez vous, monsieur Flamel.

« Tu as froid ? s'étonna l'alchimiste. Oh, mais viens, dans le salon, il fait plus chaud !

Flamel tira le garçon vers l'escalier et le poussa à monter à l'étage dans une vaste pièce, avec une cheminée qui ronflait à plein régime.

« Prunelle aussi est frileuse, dit le mage avec un sourire. Ne faisons pas trop de bruit, elle aimerait dormir un peu. Viens...

Il poussa son invité vers un fauteuil prêt de la cheminée.

« Merci, monsieur.

« Je t'en pris, bois un peu, pendant que je lis mon ami.

En silence Nicolas Flamel lut la lettre. Lorsqu'il finit il se tourna vers son jeune descendant tout nouveau avec un sourire.

« Alors, déjà, sois le bienvenue Regulus Flamel dans notre grande famille, dit-il. Et je t'aiderais dans ta dangereuse mission d'infiltration à Poudlard. Vu que c'est Noël, je te propose de passer les fêtes avec nous, en famille. Prunelle comprendra. Mes descendants ne sont plus vraiment nombreux et ne viennent plus nous voir depuis un ou deux siècles... enfin seulement quand ils ont besoin d'argent ou d'aide.

« Merci monsieur, dit le garçon.

« Tu dois être un peu fatigué, non ?

« Un peu, avoua le nouveau Flamel.

« Je vais te conduire à une chambre, viens, nous discuterons demain des modalités et pourquoi pas de mes grimoires.

Le jeune Regulus Flamel fit un grand sourire et hocha de la tête. Son nouveau protecteur semblait être un sacré phénomène et déjà il avait hâte de profiter de ces deux semaines de vacances gagnées.

Le Dernier CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant