66 - Passé merveilleux, partie III

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Après un début difficile, Aloïs Flamel avait prit ses marques. Il avait été d'une extrême facilité de se faire inviter aux soirées que Horace Slughorn, maître des potions, faisait souvent. La majorité des élèves de ce club étaient de Serpentard, dont Jedusor et Lestrange. Avoir le nom de famille du célèbre Alchimiste avait grandement aidé.

Chaque vendredi soir, Aloïs quittait Poudlard avec un réel plaisir pour rejoindre sa famille d'adoption qui l'accueillait comme si une année était passé depuis sa dernière visite. Nicolas s'intéressait à ses cours, aux jeunes filles qu'il croisait ou encore à ses enseignants, ou bien sur le Quidditch. Prunelle était plus intéressait sur sa santé qui n'allait toujours pas mieux, sur les nombreux cauchemars qu'il faisait ou encore si Albus Dumbledore ne l'embêtait pas trop.

Pour la première fois, Aloïs se sentait aimé et entouré. Il avait fallu un voyage dans le passé, une rencontre avec un grand sorcier et la douceur de Prunelle pour qu'il se sente à sa place, heureux.

Mais surtout, c'était la présence et la protection de Walburga Black qui allégeait le coeur de Aloïs, et surtout calmait ses nuits. Walburga était une rebelle, rêvant d'être comme sa tante Cassiopeia Black, femme libre qui s'était installée en Russie, loin, délivrée.

La septième année avait donc prit Aloïs sous son aile, l'aidant et le protégeant alors de Jedusor qui n'osait s'en prendre ouvertement à une Black, famille digne de celle de la royauté.

Et plus d'une fois, Aloïs et Jedusor se disputèrent, se cherchèrent aussi. Aloïs était à égalité avec ce futur tueur de masse, et il voulait lui faire payé en avance les Doloris qu'il lui lancerait. Jedusor était quand à lui jaloux de ce nouveau, français mais surtout doué naturellement dans de nombreuse matière, apprécier rapidement et sans efforts par tous les professeurs sans exception.

Alors, l'école était charmé par le beau franco-anglais aux cheveux blancs et aux yeux si troublant et souvent mélancolique. Aloïs n'osait imaginé son retour. Avec Walburga, il avait oublié sa promesse de ne pas se lier, et même il aurait voulu rester avec elle des mois et des mois. La brune lui rappelait Hermione Granger avec ses cheveux bouclés dompté après des heures et des heures de préparation, mais surtout ses yeux gris étaient ceux de Sirius et il trouvait des repères familiers et sûrs. Il appris à s'entendre avec un garçon arrivait un an plus tôt de Turquie qui était très proche d'une Serdaigle et d'un japonais qui souffrait des préjugés dû à la guerre dans le monde des moldus.

Enfin, la sixième année, bien que difficile était plus reposante avec les BUSE en moins. C'était idéal pour espionner un Jedusor qui disparaissait certaine nuit avec Goyle, Lestrange et Nott. Très vite Aloïs découvrit qu'ils retrouvaient un groupe important d'élève au septième étage, dans une salle où plus tard l'Armée de Dumbledore se réunirait pour résister et apprendre à se défendre contre de terrible sorcier, dont ses géniteurs. Ironie du sort, le groupe de futur mangemort y allait pour apprendre et pratiquer la Magie noire.

Le jeune voyageur du futur avait dû mal parfois en classe, se mettant toujours au fond, tentant de disparaître, de peu participer, s'effaçant et le pire c'était qu'il y prenait goût. Invisible presque, il répondait seulement quand on l'interrogeait, ayant parfois peur d'en dire trop et de détruire sa couverture. Il se savait observer par Jedusor depuis cette première nuit. Il savait que Lestrange tentait de pénétrer son esprit sans succès.

Plus d'une fois, Aloïs avait eut peur qu'on remarque sa capacité à interagir avec des oiseaux, et surtout avec des corbeaux dont il n'osait se confier autant que avec ceux de son époque. Lestrange se servait de ces oiseaux pour espionner, connaître les rumeurs avant même qu'elles ne touchent l'école et arrivent aux oreilles de Walburga.

Le Dernier CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant