68. William x reader - Moriarty

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Demandé par fangirl_Moriarty !

Au milieu du salon de la résidence londonienne des Moriarty étaient assis un bon nombre de personnes. Elles discutaient de la fameuse « Tea Party » prévue par Albert, William et Louis pour le week-end suivant.

-[T/P], commença le plus âgé, tu seras chargée de t'occuper des en-cas avec Moneypenny. Tu viendras aussi donner un coup de main à William en cas de besoin.

En effet, le mathématicien et la jeune femme partageaient une relation amoureuse depuis quelques mois maintenant. La nouvelle avait tout d'abord surpris Albert, Louis et Moran qui ne s'attendaient pas à ce que le grand, le fameux, l'illustre William Moriarty, ennemi de Sherlock Holmes et mathématicien de génie, ait une relation avec [T/P], une pauvre fille sans aucune famille qui n'a eu d'autre choix que de demander de l'aide à un consultant du crime pour faire rétablir l'injustice dont elle avait été victime.

-Pas de problème. sourit doucement la [C/C].

Éblouissante. [T/P] était éblouissante. Son sourire était un remède contre tous les maux de la vie et son rire guérissait même les plus gros chagrins. Lorsqu'elle se baladait en ville, au bras de son amant, elle était décrite comme « douce », « délicate » ou encore « coquette ». Mais seul William connaissait réellement le caractère de sa moitié. Elle cachait au fond d'elle une jalousie infinie, une possessivité sans fin. Elle détestait profondément qu'une personne s'approche du cadet des Moriarty à moins de dix mètres et n'hésitait pas à menacer celles qu'elle appelait ses « ennemies ».

En vérité, [T/P] avait peur que William ne préfère une fille de bonne famille, une fille avec des manières, une fille réellement noble. Elle craignait qu'il la laisse, qu'il l'abandonne.

* * *

L'après-midi allait commencer, [T/P] était prête, aux côtés de Moneypenny. Soudain, des bruits de carrioles furent perceptibles et une dizaine de femmes arrivèrent, bientôt suivies par une autre vingtaine et encore une autre, sans que cela ne s'arrête.

-Il y a combien d'invitées ? s'enquit doucement [T/P].

-Oh... une petite centaine... soupira Moneypenny.

La [C/C] écarquilla les yeux puis les leva au ciel avant de se mettre à sourire telle la gentille servante qu'elle devait jouer. Les invitées se poussaient pour pouvoir voir Albert et William de près, ce qui faisait fortement grommeler [T/P].

Après un rapide discours de bienvenue, les femmes se ruèrent sur les aînés Moriarty afin de leur parler. Seulement, Albert prononça quelques mots.

-Je suis très heureux de pouvoir m'entretenir avec vous toutes. Je regrette simplement de ne pas pouvoir répondre à toutes individuellement, je suis si peu doué pour la conversation, hélas. D'autant plus que... je ne pensais pas qu'un goûter était une fête si débridée. À vrai dire, j'avais en tête l'image d'une réception un peu plus... guindée, disons. Mais si ! Sans quoi, comment pourrions-nous aborder des sujets plus confidentiels ? Ne pensez-vous pas ?

-Il a su calmer la foule d'entrée de jeu. Sacré Albert... pensa [T/P] en riant.

La pression des jeunes et des moins jeunes nobles retomba alors et elles partirent chacune de leur côté. [T/P], quant à elle, attrapa un plateau qu'elle vint poser sur la table la plus proche de son amant, souhaitant vérifier la situation dans laquelle il était.

-William ! s'exclama une femme aux cheveux châtains et au visage rond. À moi maintenant ! J'ai une question !

-Je vous en prie.

-Eh bien... il se trouve que je souhaiterais entrer dans l'intimité d'un certain gentleman. Comment dois-je m'y prendre selon vous ?

-Voyons... peut-être pourriez-vous me décrire cette personne un peu plus précisément ?

-C'est le fils cadet d'une maison noble d'Angleterre et un mathématicien, voyez-vous ? Il est si pur qu'il n'a sans doute jamais tué une mouche ! Quand je pense à lui, mon petit coeur fait toc toc... j'en ai parlé à mon médecin qui m'a assuré que vous étiez le seul à pouvoir faire quelque chose pour ce genre de maladie, William. Je suis tellement inquiète, n'est-ce pas... ne dit-on pas que certaines peines de coeur peuvent devenir mortelles ?

-Eh bien... voyons... commença William en zyeutant Moran.

[T/P] eut un léger sourire en voyant la réaction désappointée et gênée de son amant puis fit semblant de glisser sur la pelouse avec le plateau à la main. Le contenu de plusieurs des tasses se renversèrent sur une jeune blonde. William se précipita vers les deux femmes et [T/P] s'excusa.

-Oh pardonnez-moi ! Je suis vraiment confuse ! Si seulement je pouvais...

-Ce n'est rien, mademoiselle ! s'exclama la jeune fille en riant. Ce n'est pas quelques tâches de thé sur ma robe qui vont me tuer.

William aida ensuite la servante à se relever puis se tourna vers les femmes.

-Je reviens dans quelques instants !

[T/P] et lui partirent alors vers la maison puis, une fois rentrés, la jeune femme lâcha un petit rire.

-Ne me remercie pas, surtout.

-Heureusement que tu passais par là... souffla William en secouant la tête. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi. D'ailleurs, tu n'es pas blessée ?

-Oh, non, non, ne t'en fais pas. Je vais bien.

Le blond sourit alors puis posa chastement ses lèvres sur celles de sa dulcinée avant de repartir dans le jardin, laissant [T/P] complètement abasourdie.

* * *

Le goûter était quasiment fini, seules quelques femmes assez insistantes étaient encore là. La servante reconnut alors celle qui avait parlé à William dans un coin éloigné et se dirigea vers elle.

-Oh mademoiselle, que faites-vous aussi loin ?

-Je réfléchis à un moyen efficace pour me rapprocher de William tout en restant subtile.

Un petit rire s'échappa des lèvres de la [C/C] qui se rapprocha de la femme, un sourire mauvais sur les lèvres.

-Je ne pense pas que tout cela serait une bonne idée, voyez-vous. Le coeur de William n'est pas à prendre.

-Serait-il pris ? s'étonna la dame, peu impressionnée.

-Effectivement, vous avez vu juste. Alors je vous conseille de vous éloigner de lui, et rapidement.

La femme comprit alors et un pli de peur se forma entre ses sourcils. Elle regarda alors l'ombre menaçante qui planait au-dessus d'elle puis se dirigea vers le portail de la demeure.

-Et une de moins ! s'exclama [T/P] en retournant vers le lieu principal.

William, qui avait suivi la scène de loin, leva les yeux au ciel en souriant. Ne changera-t-elle donc jamais ?

~Fin~

1 064 mots. Je l'aime beaucoup !

J'espère qu'il t'a plu !

→ Remarque ? Conseil ?

Kiss kiss les gens !

❀ RECUEIL D'OS X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant