Chapitre 6 "56"

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- Joanna, viens avec moi.

- Oui monsieur l'agent.

Nous entrons dans le bureau du commandant après accord, Monsieur White se tient devant moi, les mains dans le dos, je fais de même derrière son épaule. Sa peau de jais dans son uniforme le rend très intimidant.

- White, Greer.

- Mes respects, mon commandant.

Il pose ses mains à plat sur son bureau, droit comme un piquet.

- Je suppose que vous avez une confiance aveugle envers Mademoiselle Greer pour la faire venir.

- C'est une policière prometteuse, qu'avez-vous à nous dire ?

- C'est au sujet de 56, il semblerait qu'il échange avec les Jous, vous confirmez ?

- Affirmatif.

- Je détiens cette information des Haks, pour une fois, ils ont bien voulu collaborer.

- Je suppose que vous voulez qu'on s'occupe de 56 ?

- Interrogez-le, vous ou vos nouvelles recrues, faites-moi sortir tout ce qu'il sait sur les deux clans, et s'il y en a d'autres dans l'ombre qui ne sont pas à notre connaissance.

- Qu'est-ce qu'on fait de lui après ?

- À votre avis ?

Monsieur White se tourne vers moi avec un sourire encourageant.

- Si c'est un traitre, je suppose qu'il n'a plus sa place au sein du département.

- Et que comptez-vous faire ?

- On peut pas le virer sans préalable, il faut qu'on rassemble les preuves nécessaires pour pas que 56 fasse appel au tribunal des Prud'hommes.

- C'est tout ?

- C'est tout ce que je peux faire avec mon titre, le reste je me remets à mon supérieur.

- Parfait, on écoutera l'interrogatoire de l'autre côté de la vitre.

- C'est quoi ce bordel, qu'est-ce que je fous ici ? Je dois reprendre le taff.

- 56, je te présente Joanna, c'est notre nouvelle recrue, elle s'occupera de ton interrogatoire, je resterais à côté en cas de besoin.

- Monsieur.

- Joanna.

- Avant tout, où est la radio de 87 ? Il vous la prêter.

- Je lui ai rendu.

- White, vous pouvez le confirmer ?

- Négatif, nous avons dû lui racheter une radio.

- Ça commence bien, où est la radio ?

- J'en sais rien, j'ai été pris en otage.

- Avec un membre des Jous.

- C'est une coïncidence.

- Vous allez garder le même discours devant vos collègues ?

- C'est la vérité jeune fille.

- Qu'est-ce que vous savez ?

- Rien de plus que ce que la police ne sait déjà.

- Que-faisiez vous hier soir aux alentours de 4 heures du matin ?

- J'étais chez moi avec ma femme.

- Elle le confirmera alors ?

- Évidemment.

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant