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1 mois plus tard...
- Il y a de la visite pour toi, mon garçon.
Wyatt s'assoit devant moi à travers la vitre.
- Salut, t'as changé.
- Oui, c'est ce qu'on appelle grandir. J'espère que la prison te plaît bien.
- Ouais ça va, j'ai des potes.
- Mmh-mmh, tu m'en diras tant, tu sors aujourd'hui au cas où t'aurais oublié.
- Han nan, tu viens de briser mon rêve.
- Retour à la réalité mon ange.
- Ça te va bien les cheveux comme ça.
Je me lève, je me penche en avant, son regard s'attarde sur le décolleté de ma poitrine puis me regarde dans les yeux.
- J'ai pris des cours avec Nalia, évite de fixer mes seins comme ça par contre, mon mec va pas aimer.
- Monsieur Barlowe, vous pouvez sortir, vos affaires vous attendent dans les vestiaires.
Il passe de l'autre côté, je me mords la lèvre inférieure dans le cerveau pour ne pas me laisser abattre, être une connasse avec lui et ma nouvelle vocation.
- Je le connais.
- Mon mec ? Bien sûr, c'est O'Day.
- Il est pas très réaliste.
Je monte dans la voiture, Wyatt monte à côté de moi.
- Et pourquoi ça ?
- Tout le monde sait que tu craques pour moi, à commencer par cette rébellion ridicule.
- Tu semblais bien l'aimer ma rébellion quand je me penchais.
- D'ailleurs si tu pouvais te pencher un peu plus, ça fait 1 mois je me suis pas branler, elles vont exploser.
- Qu'elles explosent, on aura pas à supporter ta descendance avec des QI inférieur.
- Tu sais ce que c'est un QI, je suis étonné.
- La ferme sinon tu rentres à pied.
On arrive au poste après une longue route, je gare la voiture et le laisse seul dans le garage pour monter à l'étage, il finit par nous rejoindre, admirant ma langue dans la bouche d'O'Day.
Il se retire pour saluer Wyatt, je soupire en le regardant faire, Wyatt sourit en lui faisant un tchèque comme deux meilleurs amis.
- Ça fait plaisir de te revoir mec !
- Ça fait plaisir de rentrer surtout.
- Tu m'étonnes !
- Vous avez réussi à chopper quelqu'un au moins.
- Tu veux parler de la mission ?
- De qui d'autre je pourrais parler.
O'Day rigole nerveusement, je me mords l'intérieur de ma joue, ma conscience revient petit à petit, comprenant de plus en plus pourquoi j'étais folle amoureuse de ce connard.
Il me rend folle en me narguant au point de vouloir le menacer avec un couteau tout en l'embrassant, putain d'alchimie.
- On a réussi à avoir le député, la pièce cachée contenait tous les plans pour détruire le gouvernement et installer l'apocalypse en Amérique mais en révisiter, toutes les personnes impliquées ont aussi été arrêtées.
- Et les autres ?
- On vient de l'arrêter y a pas longtemps donc on n'a pas vraiment pu s'occuper des autres, surtout que notre effectif a été réduit.
- Hein.
- Ah oui, t'es pas au courant, l'unité supérieure est retournée à la maison, ils en ont fini avec nous, je pensais que tu venais juste pour dire au revoir avant de les rejoindre.
- C'est une blague mec ! Je plaisante ! T'aurais vu ta tête !
Wyatt n'est visiblement pas d'humeur à rigoler et contourne O'Day en lui mettant un coup d'épaule.
- J'ai fait quoi ?
- Il a ses règles t'inquiète pas.
- Toi aussi d'ailleurs ? Parce que ce soir, je suis pas en service...
Je tapote ses épaules en souriant.
- Ta oublié que ce soir je travaille, on reporte ça à une prochaine fois.
- Putain...
☆☆
- On peut savoir ce qui lui prend.
- Salut à toi aussi Wyatt, c'est vrai que ça fait longtemps, ta pas changé ! Ça fait plaisir.
- Nalia.
- Oui elle a changé Wyatt, c'est ce qu'on appelle passer à autre chose.
- Passé à autre chose de quoi ?
- Tu lui as brisé le cœur !
- Me fait pas rire.
- Je plaisante pas, t'as pas remarqué le poids qu'elle a perdu ? Ta semé le trouble dans son esprit, tu peux pas être l'homme de ses rêves et être un vrai connard du jour au lendemain, c'est pas un jouet.
- J'ai jamais été l'homme de ses rêves.
- Qu'est-ce que t'en sais abruti.
- On couchait juste ensemble.
- Je suis contente que t'aies bien conjugué le verbe parce que c'est pas près de redevenir le cas, Joanna est folle amoureuse de O'Day, et je t'interdis de semer le trouble dans son cœur, ta compris ?!
- Trop tard, ça m'a donné envie toute cette provocation.
- Ça t'arrives de pas être un connard ? Elle douille déjà suffisamment avec son père, n'en rajoute pas.
- Je sais lui faire du bien.
- Tu t'accroches un peu trop à elle pour quelqu'un qui couchait juste avec.
- Lui prête plus ta garde-robe.
- Parce que tu te sens trop serré en bas ?
- Exactement.
- Tu mérites que je te castre, t'as de la chance que j'ai pitié de toi.
- Wyatt, dans mon bureau.
- Commandant.
- Ça fait plaisir de te revoir mon grand.
- Comment il va mon loulou ?
- Le soleil me paraissait pas aussi éclatant mais ça va.
- Les autres ont sûrement dû te prévenir pour Darrel.
- Effectivement.
- Je pense qu'ils ont attendu que je te prévienne.
- De quoi.
- Nous avons un partenariat avec l'université de police de L.A, il y a des stagiaires chaque semaine et malheureusement certains viennent de très loin, c'est pour cela que nous leur avons donné le dortoir.
- Euh, ok et je vis où moi maintenant.
- On pensait te mettre avec la grognasse vu que vous avez vécu côte à côte pendant plusieurs mois.
- D'accord.
- Tu ni vois aucune objection ?
- Si elle est d'accord.
- Elle dira forcément oui.
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L.A.P
RomanceÀ tous ceux qui pensent qu'être policier c'est être un héros des temps modernes. Vous vous trompez. "Il y a plusieurs blessés par balle dans les deux camps, besoin des EMC, y compris pour moi..." Vous pensez que c'est sans difficulté ni conséquences...