Chapitre 44 "Boîte de nuit"

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- À part ça vous faisiez quoi dans la vie avant d'être dans la police ?

- J'étais pilote de course.

Tous les regards se tournent vers moi, certains plus intimidant que d'autres.

- Vraiment ? Ça doit être impressionnant.

- Et toi ? Wyatt c'est ça ?

- Oui, j'ai toujours été dans l'armée, avant ça j'étais étudiant.

- Et vous ?

- Vous savez déjà mon histoire.

- Moi je faisais des études pour devenir avocate, au départ j'étais pas très doué mais je me suis surpassé et j'ai réussi à rentrer dans le meilleur cabinet de Tokyo et j'ai rencontré mon magnifique mari pendant un procès qu'on est pas prêt d'oublier.

- Qu'est-ce que c'était ?

- Je prenais la défense d'un détenu innocent, mais le partie plaignant me contredisait à chacune de mes phrases, mon mari m'a défendu pendant tout le procès même si ça l'a pas empêcher de renvoyer mon client en prison.

- T'avais pas suffisamment de preuve mon amour.

- J'en avais figure-toi, t'as juste été trop préoccuper par ses gens qui me sautaient dessus.

Je les regarde en souriant, leur plus jeune enfant s'est endormis dans les bras de sa mère après s'être disputé avec son grand-frère à chaudes larmes.

- Et vous ? Comment vous vous êtes rencontrés ?

- Je lui ai foncé dedans, littéralement.

- Elle avait besoin de se remettre les idées en place.

- Et ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

- Chérie, ça se voit qu'ils sont pas ensemble quand-même !

- Quoi ? Mais bien sûr que si ! T'y connais rien aux femmes de toute façon.

- On n'est pas ensemble.

- Oh...

Sa femme me regarde tristement, je lui fait un sourire timide qui doit se valoir rassurant même si son regard est toujours aussi triste d'avoir compris la situation.

- Sinon, vous parlez super bien anglais, comment ça se fait ?

- Tu peux me tutoyer, et j'ai étudié l'anglais pendant ma scolarité, c'était obligatoire, j'en ai rabâcher des verbes irréguliers.

- Je compatis.

- Je vais aller voir le grand s'il s'est calmer.

Shota se lève et part, sa femme se rapproche de nous en chuchotant.

- J'ai compris la gravité de la situation à L.A, je ferais tout mon possible pour le convaincre de rentrer avec vous.

- Vous viendrez, n'est-ce pas ?

- Si cette offre de maison est toujours acquise, je pense, je vais me renseigner pour scolariser les enfants, il n'aura plus d'excuses pour refuser. Il adorait l'Amérique.

- Tu sais pourquoi il est partie ?

- Son motif est un peu ridicule c'est pour ça qu'il joue la carte du personnel mais Elrod et lui était amoureux d'une même femme, ils se sont tellement disputés pour elle au point de devenir les pires ennemis ce qui l'a poussé à revenir au Japon.

- Qu'est-ce que tu sais sur cette femme ?

- Absolument rien, malheureusement c'est un sujet sensible pour lui, je ne pourrais pas vous être plus utile.

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant