Chapitre 17 "Mission secrète"

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☆☆

- C'est bon Wyatt, je vais bien.

Je m'immobilise, dans les marches de l'escalier, ils sont justes au-dessus de ma tête sur le palier.

- Arrête de me mentir.

- C'est la vérité, je vais bien, ils m'ont rien fait, je t'assure.

- Je vois.

- Pourquoi tu n'es pas venu à mon mariage ?

- J'ai pas le temps.

- T'as le temps de sauver le monde mais pas d'assister au mariage de ta sœur ? Toi aussi, arrête de me mentir.

- Je l'aime pas, je le sens pas.

- Donc je dois me marier avec quelqu'un que t'aimes bien ? Tu lui as laissé aucune chance Wyatt.

- Pourquoi tu l'aimes pas ? Il t'a rien fait. Moi j'ai toujours été super conciliante avec les filles que tu ramenais à la maison, même celles qui me harcelaient, tu me dois bien ça.

Les lanières qui maintiennent mon kit de défense lâchent d'un coup, ma lampe aveuglante roule le long du pallier juste en-dessous du leur.

- Non, non, nooon...

Je me précipite pour ramasser le bordel que j'ai foutu.

- C'était quoi ce bruit ? Est-ce que ça va là-dessous ?

- Oui oui, tout va bien ! J'ai glissé en montant les escaliers.

Une poigne presque douloureuse encercle mon poignet et me tire dans le sens inverse, je loupe plusieurs marches manquant de me vautrer par terre.

Wyatt descend les marches à toute vitesse, sa poigne laissera sûrement une marque rouge sur mon poignet, il s'arrête au sous-sol des escaliers et me lance contre un mur.

- Aïe mais ça va pas ?!

- À quoi tu joues putain, tu nous espionnes maintenant ?

- Mais ça va pas la tête, j'étais en chemin pour aller voir le commandant, c'est pas toi qui insistais pour qu'on reste toujours collé ?

- Tu le tournes à ton avantage maintenant, t'es vraiment un cas.

- Va te faire foutre.

Je le contourne mais il me plaque de nouveau contre le mur.

- T'as fini oui ?! J'ai super mal au dos encore, je suis pas ton punching-ball !

- Tu lui ressembles pourtant.

- Je t'ai rien fait alors pourquoi tu t'acharnes sur moi ?

Il rigole, pour la première fois, d'un rire nerveux, sa tête tombe violemment contre le mur, me faisant sursauter.

- Mais ça va pas ?! T'es malade va te faire soigné !

- La ferme.

- C'est toi qui me retient ici et en plus je dois la fermer ?

Sa poigne trouve mon cou, qu'il serre. Je suffoque en regardant son regard noir qui me transperce de tout son être, il serre tellement que ses veines ressortent sur ses avant-bras.

- T'es jamais fatigué de tout le temps l'ouvrir ?

- Faudrait que ce soit fatigant pour ça.

- Je sais que t'as tout entendu et que tu nous espionnais. Pourquoi.

- Je voulais pas vous interrompre.

- Passé ton chemin nous aurait pas interrompus.

- D'accord, tu peux me laisser respirer maintenant ?

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant