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- Aujourd'hui, nous sommes tous réunis en l'honneur du commandant Elrod.
- Ce brave homme nous avait cachés à tous son cancer au dernier stade et a continué à haïr les lundis en nous faisant croire que ce ne sera jamais les derniers.
- Et pourtant, en ce lundi 23 juin, il nous a quittés, mais en nous laissant de magnifiques souvenirs et un poste de police aussi parfait qu'en accord avec les lois.
- C'est avec regret que nous perdons notre chef, notre ami, notre confident, un mari pour certaine et un papa pour d'autres. Mais aussi, un meilleur ami pour beaucoup d'entre nous.
- Le commandant Elrod aura tout fait dans la limite du possible pour tous nous sauver, pour assurer une sécurité sans failles à nos citoyens en combattant à nos côtés contre les Prédateurs.
- Je sais qu'il restera dans notre mémoire à tous, et je sais également que le paradis l'accueillera les bras ouverts pour rejoindre tous nos défunts compatriotes.
- Repose en paix Elrod, on prend la relève.
La photo du commandant Elrod dans le cadre nous sourit mais le son de sa voix n'atteint pas nos oreilles, nos souvenirs parlent à sa place, des avions de chasse passent au-dessus de nous, larguant des fumigènes aux couleurs de l'Amérique, des coups de fusil sont lâchés, nous restons en garde-à-vous de l'autre côté sa famille vêtue de noir cache leurs visages pétrifiés par les larmes.
L'hymme national de notre pays retentit, son cercueil arrive sur les épaules de militaires, ils l'enterrent sous nos yeux, laissant un dernier souvenir de notre commandant.
Une main chaude se pose sur mon bras, me faisant sortir de mon broyage de noir, la femme d'Elrod me regarde avec des yeux fatigués, ses joues baignant de larmes.
- Je peux te parler ?
- Bien sûr.
Nous nous éloignons dans le fond du cimetière près de la mer, le bruit des vagues par-dessus le blanc le temps qu'elle prenne le courage de me parler.
- Je pense que tu avais remarqué qu'Elrod s'inquiétait beaucoup pour toi.
- Effectivement.
- Il ne l'a jamais avoué mais tu ressembles énormément à notre défunte fille, elle s'appelait Lucky, tu lui faisais penser à elle, son envie de tout le temps te protéger était due à ta ressemblance avec elle.
- La première fois que je t'ai vu j'ai cru voir ma petite Lucky, mais rassure-toi, tu es bien la fille de tes parents, Lucky est aussi morte du même cancer que son père, c'était héréditaire.
- Il a eu beaucoup de chance de vivre aussi longtemps surtout avec le métier qu'il faisait, je suis très fière de lui et rassurer que maintenant il repose en paix avec ma fille.
- Ça va aller avec les enfants ?
Je les regarde, ils pleurent en regardant la photo de leur père, ayant compris la gravité de la situation malgré leurs jeunes âges, elle se frotte les bras en les regardant puis essuie ses joues.
- C'est difficile mais ils sont jeunes, ils arriveront à s'en remettre avec le temps.
- Et vous ?
- Je pensais y être préparé mais maintenant qu'il n'est plus là, le vide commence à se faire ressentir, ne plus sentir sa présence dans mon dos ni ses baisers, ou entendre sa voix, c'est bouleversant.
- Vous étiez mariée depuis longtemps ?
- 25 ans de mariage, on était amoureux depuis tout petit.
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L.A.P
RomanceÀ tous ceux qui pensent qu'être policier c'est être un héros des temps modernes. Vous vous trompez. "Il y a plusieurs blessés par balle dans les deux camps, besoin des EMC, y compris pour moi..." Vous pensez que c'est sans difficulté ni conséquences...