Chapitre 24 "Vol"

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- À toutes les unités encore debout, besoin de renforts au quartier Mar Vista, Venice Boulevard. Des individus ont pris des agents en otage et réclament les convois.

- Bandes de ratés ! Tirez leurs dessus ! Vous êtes flics bordel !

- Pourquoi personne répond ?

- Besoin de renforts, je répète, besoin de renforts !

- Aller on avance ! Aller à notre vitesse ou ça va tirer !

- Aller on charge tout, dépêchez-vous ! Eh toi, appelle t'es collègues et dit que la situation est sous maîtrise, dépêche !

- La situation est sous contrôle au Mar Vista.

- Aller on avance !

- Il reste un camion chef.

- Les laissez pas partir ! Le vieux va nous tuer !

- On est que des nouvelles recrues, on a qu'un glock ridicule !

- Et alors ? Tirez !

- Il n'y a pas eu les sommations !

- C'est moi votre supérieur, et c'est pas vous qui supportez les crises de colère du vieux. Tirez sur la coque du bateau au moins !

- Arrêtez de tirer bandes de merdes ! On a vos collègues en otages !

- Merde j'avais pas vu...

- Ils s'éloignent, tirez ! Les otages aux EMC.

- Pourquoi personne touche ce putain de bateau ?!

- Les glocks ne sont pas suffisants en longue portée.

- Ils s'enfuient !

- Que toutes les troupes se mettent à leur recherche, ne les lâchez pas de vus !

- On a réussi les mecs !

- On est trop fort, trop fort Peter !

- Je vous avais dit que ce mec c'est un bon, je l'ai senti, mon instinct d'homme.

- Les gars on a le bateau, mettez-vous sur la plage on va tout décharger.

- On est là, les flics viennent de passer devant nous ils ont rien vu.

- On est là.

- La cooc' à gogo !

- Les mecs ! On a la came, à table !

- Eh, on se calme, gardez-en pour les clients, on pourra s'en racheter avec la tune, pensez à la famille.

☆☆

- 3 camions de cooc' perdues ?! C'est une mauvaise blague ?

- On a appelé les unités pendant 5 minutes, aucune réponse, aucun renfort, je me suis démerdé avec des recrues qui savent même pas visé !

- Mmh.. c'est quoi ce bruit...

- Ils peuvent pas la fermer putain.

Je descends les escaliers de mon lit, toujours en manquant de louper une barre, Wyatt dort encore, l'avant-bras sur les yeux.

- Tu rejètes la faute sur les recrues maintenant ?!

- C'est la vérité ! Ça sert à rien de les recruter s'ils sont incapables de faire leur taff !

- Dégages-tu me fais mal au crâne ! Grognasse t'y dors ?!

J'entrebâille la porte pour ne pas réveiller Wyatt avec la lumière du couloir même si la grande gueule de l'ancêtre vient de le faire.

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant