Chapitre 55 "L'USAF"

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- L'USAF ? Mais c'est pas l'état major qui s'en occupent ?

- Ils l'ont juste créé, l'USAF est une branche aérienne autonome qui réponds aux ordres du Congré et de l'état major.

- Comment vous voulez qu'on arrive à les convaincre ? Ils nous ont dans le collimateur.

- Malheureusement c'est la condition du lieutenant Shota ou il retourne au Japon.

- Monsieur Ferguson ne peut pas s'en charger ?

- Il est en déplacement. Je profite de vous solliciter car tu es en arrêt de travail Joanna. Il nous faut absolument cet avion, il est vraiment super doué comme pilote, son aide sera précieuse.

- On va y aller mais on vous promet rien.

- Et si on y arrive, où est-ce qu'on rangera l'avion.

- J'ai loué un hangar pas loin d'ici le temps de savoir si vous pourrez vous le procurer ou pas.

- Très bien, on doit y aller quand ?

- Maintenant.

On marche dans le garage en direction de ma voiture.

- Je peux conduire ?

- Non.

- J'arrive à marcher sans mes béquilles !

- Je m'en fous.

Je monte du côté passager en râlant.

- Euh attends, pour aller à Washington faut prendre l'avion, nan ?

- Tu crois qu'on va où là.

- Bah je sais pas ?

- À l'aéroport imbécile.

- On a même pas pris d'affaire de rechange !

- On en achètera là-bas.

- Et pour dormir ?

- Les hôtels ça existe.

On monte dans l'avion, le bébé qui n'arrête pas de pleurer me mixe le cerveau, en fait un liquide rose pas très appétissant avec un supplément de neurones pour donner un goût croquant à la mixture.

Après 5 heures de vol, l'avion atterrit enfin, nous prenons un taxi jusqu'à la base aérienne de l'USAF qui est tenu sécurisé par des hommes armés jusqu'aux dents devant la grille.

- Qui êtes-vous ? L'accès n'est pas autorisé au public.

Wyatt sort sa carte sans rien dire, les hommes se poussent et ouvrent la grille nous entrons à l'intérieur, des avions de chasse décole dans un bruit assourdissant.

Une femme descend les escaliers avec ses talons aiguilles tapant sur le marbre des escaliers, elle sert la main à Wyatt, m'ignorant complètement.

- Wyatt, que nous vaut le plaisir de votre présence ?

- Le chef d'escale est présent ?

- Bien sûr, mais il est légèrement occupé, nous sommes en pleine reconnaissance sur des terres ennemis. Venez voir de plus près.

Je ne bouge pas, l'invitation ne semble tenir qu'à lui.

- Viens.

- Elle peut venir, tant qu'elle ne fait pas de bruit.

Pour une fois j'ai envie de crier que je suis la fille du président et que de prendre cet air hautain n'est pas nécessaire mais je m'abstiens et monte les escaliers avec eux, du moins avec une marge de distance, je me tiens le ventre en montant une par une.

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant