Chapitre 8 "Pizza"

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- C'est pas ton père sur l'estrade ?

- Si.

- Il est avec le commissaire, je me demande ce qu'ils font là.

Je fronce les sourcils en regardant l'échange entre le député et le commissaire, le commandant et le shérif les rejoint ainsi que quelques sergents. Ils se mettent en ligne, droit devant nous.

- Ils vont s'adresser à autant de monde sans micro ?

- Leurs voix portent suffisamment.

- Garde-à-vous !

Nous nous levons tous en même temps, en position de garde-à-vous.

- Mes respects messieurs dames, repos.

Nous nous rasseyons, un silence s'installe dans l'assemblée.

- Je vous remercie d'avoir quitté tous, vos postes, c'est pour cela que cette assemblée sera très brève pour ne pas laisser la ville sans sécurité trop longtemps.

- Vous vous demandez pourquoi il y a la présence du député ainsi que le commissaire ? Ils vont vous l'expliquer, une fois chose faite, rangée par rangée, vous sortirez et partirez en patrouille avec les mêmes véhicules que vous avez utilisés pour venir.

- Je laisse désormais la parole au commissaire.

- Bonjour à tous, un gros changement aura lieu dans notre département, pour la bonne cause. Vous n'ignorez pas que Los Angeles est en tête du classement en ce qui concerne les clans clandestins depuis des années.

- L'état-major a donc décidé d'agir, l'unité supérieure qui a élaboré le plan d'évacuation des victimes à Sunset Boulevard, devra désormais travailler à nos côtés.

Des discussions s'enchaînent suite à la nouvelle.

- SILENCE.

- Je comprends que c'est un changement radical pour vous, mais l'unité supérieure sera temporairement dissoute pour être des policiers comme vous. Ce qui veut dire que ce ne sont ni vos supérieurs, ni des personnes soumises.

- Ils vous aideront dans votre quotidien, et peut-être, arriveront un jour mettre un terme à ce classement ridicule une bonne fois pour toute et assuré une sécurité optimale à nos citoyens.

- Avant de vous relâcher, sachez, si des bavures seront commises à leurs égard, ça se saurait, et inversement, ils ne sont peut-être pas de L.A mais ont reçu les mêmes ordres que vous et ont acceptés de donner leurs vies pour des civils comme vous et moi.

- Malheureusement, nous ne les connaissons pas personnellement, alors, s'ils vous arrivent des incidents avec eux, signalez-les et ne rendez pas les coups. Mais ça ne devrait pas avoir lieu, j'espère que nous sommes d'accord sur ce point.

- Je compte sur vous tous pour les accueillir dignement, comme vous avez accueilli les nouvelles recrues, et comme on vous a accueilli les nouvelles recrues. Ce sera tout pour moi.

- Vous pouvez y aller.

- Tu as vu l'un d'entre eux, lors de ta prise d'otages non ?

- J'en ai vu plusieurs oui.

- On les sollicite seulement pour des histoires qui concernent le pays, jamais pour des états, l'état major doit vraiment être à cran.

Nous rentrons au commissariat, je me laisse tomber sur le canapé de l'accueil, profitant de quelques secondes de calme pour calmer mes méninges en alerte depuis que j'ai rejoint la police.

L.A.POù les histoires vivent. Découvrez maintenant