Zombie en Fièvre...

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.Maggy.

La réunion avec Howard avait été un véritable fiasco. Ça avait été une perte de temps, dans lequel il nous avait parlé de nouveaux projets mieux "rentable" disait-il. Une manière de nous expliquer à quel point il refusait de s'allier dans le nôtre. Nous étions au lendemain, et je ne m'étais pas encore remise de cet échec. Mikaël continuait de se manier les pouces, afin de nouer contact avec les Pallere ou les Rodriguez comme il l'avait proposé. Paul et moi ne savons réellement pas quelle était véritablement la source du problème. Ricardo allait bien, il avait recommencé à manger et arrosait l'arbre ! Je ne le lâchai pas d'une seconde et avec lui, tout semblait être à la normal.

J'exhalai intensément en cherchant le hic dans cette situation labyrinthique. Calme toi Maggy, me souffla ma conscience; même les fauves de walstreet passe par des crises monétaires. Peut-être qu'au final, je ne devrais pas autant m'en faire. Les pas d'Azura s'approcha des marches, elle me vit, et s'apprêtait à rebrousser chemin, mais je choisis de suivre le conseil de Paul. Il fallait assurer nos arrières, et barrer toute obstruction. Je la freinai dans son élan.

- Azura ! Et si on partageait un thé, ça te dit entre belle-mère et belle-fille.

Elle hésita légèrement, puis acquiesca d'un vague fléchissement de sourcil. Ses jambes fuselées, descendirent délicatement les marches, jusqu'à s'arrêter à ma hauteur. Je me tournai et prit la petite cloche que j'avais récemment acheté à New Delhi, puis la fit résonner...

- Josiane, apporte nous du thé noir violette et quelques palm heart cookies ! Je t'en pries allons dans le salon de jardin, il fait bien plus frais à l'extérieur...

Elle me sourit, et accepta l'offre. Nous marquâmes à peine quelques pas, que Carole la responsable du nettoyage arriva, suivie de ma meilleure amie, Bianca. Elle me prit dans ses bras, on se fit la bise, elle salua Azura.

- Owh Bianca! Je suis si heureuse de te voir. Une visite comme la tienne, c'est ce qu'il me faut! Je nage en pleine catastrophe..

- Qu'il y'a t-il ? Je voulais te rendre visite depuis la semaine dernière, mais j'étais prise..

- Ne t'en fais pas ! Je m'apprêtais à partager une tasse de thé avec... Azura...ma belle-fille, rejoins toi à nous et je t'expliquerai tout..

Ensemble, nous nous dirigeâmes vers la verdoyante pelouse, où reposait un stand plat en bois de teck marron pâle luisant, dans lequel se dressait un petit salon de jardin en bambou entièrement fabriqué à la main dans le respect de l'artisanat balinais, elle comprenait un canapé et deux fauteuils. Sur les blanquettes, était placé des coussins blanc et moelleux qui invitait à la relaxation, et d'autres en miniature de couleurs roses vifs en pièces décoratives. Sur la table basse en koolah dont la surface était de verre, se trouvait une statuette de la tête d'un dieu de bouddha qui inspirait calme, paix et sérénité. Je désignai une place à ma meilleure amie..

- Je t'en pries assieds toi! Azura soit gentille, mets en marche le haut parleur extérieur chérie ! Fis-je à son égard en m'efforçant d'être gentille avec elle..

Elle se dirigea vers l'enceinte extérieure en forme de rocher gris granite, posé au dessous de la table basse, sur la partie secondaire. Bianca et moi, au moment où nous nous disposâmes à poser délicatement nos postérieurs sur les moelleuses blanquettes, un craquement se fit entendre ! Et en moins de deux secondes nous étions toutes les deux à terres, les causeuses rompues. Je poussai un cri d'effroi, imitée par Bianca.

- Oh Mon Dieu ! Criai-je

Azura se retourna en exorbitant ses yeux, puis rapidement se précipita sur nous en s'écriant: