Zombie en Fièvre...

100

.Ludovic.

- Tu verras cette propriété sera magnifique! Tu vas l'adorer, je vais la rendre comme neuve ! Fit-elle en marquant ses pas à reculons 

- Je voudrais que ma petite amie et future femme y trouve son compte également...

- Ce sera magnifique ! J'ai trop hâte de m'y mettre. S'exclama-t-elle en manifestant sa joie par des applaudissements

Je ris et lui colai un baisé sur ses cheveux en bataille, elle fit tourner ma casquette à l'envers, m'embrassa d'une ferveur enflammée, qui fit naître en moi un désir interdit même! Nos regards s'énivrèrent simultanément. Je lui souris et passai mon bras autour de son cou. Ensemble, nous quittâmes la plage et nous nous rendîmes vers un joli bistrot Caraïbes situé près de L'hôtel. On y retrouvait l'esprit tropique avec la verdure, les palmiers et un service à l'antillaise en alliant le côté gastronomie aux tendances culinaires des Caraïbes. Adélaïde fut la barmaid qui vint à notre table, en nous présentant une carte au menue alléchant. Elle nous servit un café local, des puddings aux fruits et des butter cookies délicieux. La vue sur toute la plage était agréable, la brise marine, le parfum de l'île et des côtes de la mer aux eaux turquoise rayonnaient comme jamais! Putain y avait-il plus beau paradis que la chaleur des Caraïbes ? Ah oui, Elle ! Elle était juste en face de moi digne d'une jolie princesse des Antilles.

- Alors tu dormira chez nous? Enchaîna-t-elle en dégustant son pudding

- Non Az...J'ai loué un appartement juste à quelques minutes d'ici!

- En ville ? Questionna-t-elle 

- Non, regarde !

Je l'indiquais un bel hexagone plutôt moderne, dont la vue dominait toute la côte cayenne et l'île- à -vache.

- Il est très beau cet immeuble ! Je ne l'avais pas remarqué. Mais tu pourrais quand même dormir au moins ce soir! Fit-elle timidement

- Viens toi ce soir! Proposai-je

- Quoi? Moi, ce soir?

Je lui touchai la main, et entremêlai mes doigts dans les siens. Elle rougit, alors que je soutenais son regard brun de feu! Un regard en brasier constant, qu'elle soit triste, en colère, ou heureuse...

- J'ai vraiment, non mais vraiment envie de te voir ce soir...

Elle sourit heureuse..

- Je verrai bien..

Je lui pinçai le bout du nez..

Les haut-parleur diffusèrent Me duele de Manu Chao! Un morceau tropical-pop que j'adorais. Le temps défilait et nos conversations restaient interminables, inlassables! J'ignorai combien de fois, je lui baisai la main, lui rangeai une mèche de ses cheveux, jouai avec ses pieds au-dessus de la table! Mon cœur se gonflait, prêt à exploser, il y en avait de l'amour pour elle, beaucoup trop ! Ça débordait au risque même d'exploser mes artères...

Il était treize heures. Des clients venaient et partaient, des centaines  de conversations entre consommateurs mulâtre, noirs, griffons, carterons où l'on pouvait reconnaître et écouter les deux langues officielles du pays, disons presque trois même s'il fallait se rappeler de l'essor de l'anglais sur le territoire. Mais on ne voyait que nous, on riait, s'effleurait, jouait de nos regards. Tout était simple et ardor... de plus, un désir sans fin flambait les limites aux bornes, et même nos corps avaient envie de cette fusion. Adélaïde nous apporta, le menu de l'après-midi. Azura choisis des pattes à la bolognaise et un verre de limonade, moi des pommes de terre et du poisson bien frits et de la limonade. Ce fut avec grand plaisir que je capturai des images d'elle qui aspirait ses pattes. Elle devint toute timide ...