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.Mikaël.

Il était 20 heures, les aiguilles de la pendule me saturait le crâne. Je bus un dixième verre de whisky que je vidai cul sec. La boule au ventre, je repassais les chiffres, en essayant désespérément, de trouver une solution à cette crise délicate, qui ligotait les poumons de l'entreprise. Un silence turbulent, reignait à travers les murs du domaine. Là haut, dormaient Azura et Mikaëla. Réunis dans le spacieux bureaux de mon père, maman, Charlotte et son géniteur, puis papa étions tous confortablement installés sur les grands fauteuils, à la recherche d'une alternative durable pour la société du groupe Rossan. Je me levai de la blanquette, et me servis un autre verre de whisky. Je m'affalai cette fois sur la chaise de bureau à roulettes de couleur noir mat assez élégant. Lassement, je me mis à faire des petits demi-tours de droite à gauche, en suivant la conversation !

- Les stratégies qu'on devrait employer pour le moment sont faibles! Il faut agir vite. Dit mon père

- Mikaël à essayé de contacter un nouveau investisseur, et...

J'interrompis ma mère

- Oui, mais le problème est devenu plus urgent que ce projet maman ! L'entreprise est en crise, nous avions eut trop de perte, en si peu de temps.
Trouver un investisseur c'est une chose, mais avec quoi allons-nous le convaincre, si notre marchandise à dépérit ? J'essaie de tenir cela confidentielle, mais bientôt on sera obligé de licencier certains employés.

- Mikaël, tu penses qu'il faudrait en arriver là ? Demanda le père de Charlotte

- J'ai placé une commande de bois de teck le jour même que j'avais appris pour les retours qu'il fallait qu'on rembourse ! Et devinez? Ils se sont encore pourris, toute la cargaison ! Expliquai-je .

Plus je parlais, et m'écoutais, mieux encore, je réalisai les complications. Si on continuait ainsi, bientôt on sera en ébranlement de crédit. Je me replongeai de nouveau dans cette manie avec la chaise roulante, à tracer des demis-cercles. Je me mis à jouer machinalement avec le stylo Bic posé sur le secrétaire de mon père. Mon regard se posa sur Charlotte. Elle était enceinte réfléchis-je! Lorsqu'elle me l'avait annoncé, la première idée que j'avais eu, c'était de l'éconduire, de la rabrouer avec son histoire de grossesse. Mais lorsque, en salle de réunion j'ai réalisé la précarité de la situation, le financier que j'étais m'avait averti que ces prochaines années seront difficiles à aborder, il fallait jouer le tout pour le tout . Le père de Charlotte était le plus riche exportateur de ciment à travers l"île entière, il était un actionnaire majoritaire au seins de la compagnie, il détenait soixante pourcents des actions dans notre société ,il était une filiale mère, que si l'ont perdait, il n'y aurait plus de marche arrière. Repousser Charlotte en ce moment de crise imminente, n'était pas la meilleure solution. Je relevai les yeux vers elle. Après cette fameuse réunion dont j'avais exposer les derniers dégâts du bilan financier, j'avais dû là retenir, l'endormir avec ces jolies petites phrases que les femmes adoraient entendre, qu'elle était irremplaçable, feindre que je m'inquiétais pour elle et sa grossesse, et même donné rendez-vous pour converser avec elle la-dessus. À notre rencontre clandestine, dans mon appartement ,je l'avais embrassé ardemment, et elle m'avait répondue toute étourdie.

- J'y ai réfléchis sur ce que tu m'as dit! Et j'ai pris une décision ! Avais-je dit

-Si rapidement ? Avait-elle demandé

- Oui! Je veux qu'on le garde...

Ses iris s'étaient illuminés d'un espoir qu'elle avait essayé de cacher ..

- Tu te cachera clandestinement comme père ? Je dirai quoi à mes parents? Hmm!

Je lui avais prit par les épaules, et essayai de l'assurer le mieux que je pouvais...

Zombie en Fièvre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant