Zombie en Fièvre...

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.Mikaël.

J'avais pris un vol ce matin,dès cinq heures! Ce fut la meilleure décision prise depuis. Parceque, en plus de Charlotte, je ne pouvais non plus supporter le caractère atrabilaire de Charles, qui employait un effort surhumain pour maintenir une relation cordiale et professionnelle avec moi, tandis que depuis la racine de ses iris identiques à ceux de sa fille, ça se voyait qu'ils me dévalorisaient. Je ressentais ses objurgations silencieuses à des kilomètres à la ronde! Comme le mois dernier, où j'étais resté veillé tard au bureau, et il s'était permis de me lancer les phrases suivantes de manière sèche et abrupte!

- Inutile de continuer ta mascarade, a quoi bon restes-tu à veiller si tard ? Ta sinécure t'attends, rentre donc retrouver ta femme.

Mon cœur s'était envenimé mille fois plus qu'elle ne l'était déjà! Il avait osé ridiculiser mon statut d'époux auprès de sa petite avariée comme une perte de temps ; en me rabaissant au terme de gigolo, en me désignant clairement comme un homme qui se faisait entretenir par sa famille en échange de faveurs sexuelles, en minimisant mon poste de DG au sein de sa maudite compagnie. C'était toute ma fierté d'homme qu'il avait rabroué comme de la merde sous ses semelles ! J'aurais bien voulu remplir les tâches de cet emploie qui m'attendait, comme il le prétendait en la violant, mais s'il voulait savoir, le con de sa Charlotte m'était sans intérêt !

Courroucé comme j'étais, j'avais envie de lui foutre une raclée sanglante ! J'ignorais, ce qui m'avait retenu! j'étais rentré les molaires en étincelles. J'avais d'abord eu l'envie extrême d'abuser de Charlotte, de la violer à mort, afin de reprendre mon droit de machiste sous ce toit, surtout après cette fessée d'humiliation qu'elle m'avait foutu à coups de ceinturon, chanceuse que ce soir là, elle avait été absente pour un dîner chez sa cousine Charlie. Puis après, j'avais passé la nuit à cogiter afin de trouver un moyen de me débarrasser de ces Bourgeois coqueberts une bonne fois pour toute; et c'était ainsi que m'était venu ce fameux  plan magnifique de vider le compte de cette gourgandine et de foutre le camp! Tant pis pour cette ingrate d'Azura, j'aurais pu l'emmener avec moi, la faire découvrir ce que jamais, elle ne penserait explorer en, misant sur des fantasmes sexuelles incontournables, je regrette encore son nectar... mais bon à ce que je sache, des beautés venustés il y en à plein comme elle. Quant à mes parents, j'ai appris leur arrestation depuis l'écran titan de l'aéroport qui diffusait les infos depuis les chaînes de Métropole, alors que j'attendais patiemment mon vol, mais ce n'était plus mon problème! Je m'étais donné corps et âmes, à cette compagnie, sans vraiment penser à moi! Heureusement, j'avais planifié ma fuite à temps, sinon ils m'auraient sans doute mis à patauger dans la mouise avec eux. Maintenant, c'est mon tour. Je vais repartir à zéro et  commencer une nouvelle vie, ici au Singapour. C'était un pays reconnu pour être très fructueux en affaire, et j'en avais assez pour investir, beaucoup plus qu'assez...

- Dis moi Charles, tu me vois toujours comme un gigolo? Me moquai-je...

Allongé sur une chaise longue de piscine, je m'accordais des vacances à moi! Les millions de Charlotte, je les avais déposé sur un compte dont le nom correspondait à la combinaison de numéro du mois de naissance de sa mère, et de la date de ma sœur, que je prendrai soin de changer bientôt. Pour le moment, il était temps de répondre aux caprice de mon corps...
D'ailleurs en voila un trio de gonzesses qui défilait sur leur jetski!

Je rabaissai mes lunettes de soleil afin de mieux matter les jolies jambes fuselées d'une autre; une belle blonde se baladant les seins nus. Elle m'offrit un sourir coquin, que je répondis d'un clin d'œil provocateur. Je souris amusé, en portant mon vers de cocktail à la bouche. J'ignorais que le Singapour, pouvait regorger d'un environnement luxueux aussi attrayant et un menu féminin aussi alléchant...