Huit mois plus tard...
.Ludovic.
Une pluie diluvienne ravageait les rues de Port-au-Prince. Il était dix-neuf heures, et la préparation de mon dîner était presque à point. Durant ces derniers mois, je m'étais renfermé deux fois plus sur moi-même. J'avais dû avoir une longue conversation avec ma mère et avec Sebastian afin qu'il comprenne réellement, ce besoin vital d'espace, cette envie de m'explorer seul. Aussi dur, que c'était de digérer autant du côté de Sebas que celui de ma mère, ils avaient fini par accepter mes choix.
Aujourd'hui, je vivais dans un nouvel appart confortable, moins extravagant posé sur deux étages sans complexité, loin de toute la sophistication de celui qui appartenait à Sebastian. J'avais réussi à passer mon IELTS, et j'étais inscrit en ligne à l'université de New york pour un four-year bachelor's degree, afin d'embrasser des études en technologie automobile, ma passion pour les bolides de courses et les voitures m'a convaincu. Quant à Azura, c'était une tout autre affaire. Je pensais à elle, à sa bonne humeur et cette énergie positive qu'elle dégageait même en colère et ça me donnait moi-même des ailes à vouloir me surpasser. Elle n'était pas à mes côtés, on ne se parlait quasiment pas, pour autant l'envie ou l'idée de regarder une autre ne m'intéressait guerre. Je l'aimais .
Le mois dernier, je m'étais levé un matin tout bonnement et elle m'avait juste envoyé ça...
Et depuis, on ne s'était pas reparlé. Vous en avez-vu une comme elle? Moi non jamais et même s'il y en aurait une autre ; c'est elle, cette Azura là, que je choisirai...
.Azura.
Huit mois s'étaient écroulés, les locaux de mon nouvel atelier d'architecture et de design étaient presque prêt. Ils ne manquaient plus, que la décoration, et la livraison immobilière. Il faisait un temps légèrement nuageux, néanmoins les rayons du soleil jouaient à cache-cache avec les nuages ce qui reflétaient agréablement sur la mer. Il était dix heures du matin, et mon humeur était assez tranquille. Ludovic me manquait. Le mois dernier, le vide de sa présence m'engouffrait tellement, je pensais si fort à lui, qu'aux environs d'une heure du matin, je lui avais envoyé un son de Gabriel Vitel, feeling Better en dédicace. Un morceau qui portait de l'énergie positive au mood, ça faisait danser, sourire, sauter, croire à la prochaine seconde de ta vie qui sera fabuleuse, parce qu'elle le sera avec la gloire divine. Juste ma façon à moi de lui dire, que je n'étais pas loin, frappe si besoin...je suis la et que...que je l'aimais éperdument ! Il m'avait répondu, avec ce morceau et elle était devenue mon hymne matinal. Je l'écoutais tous les matins ou desque mon cœur s'emballait un peu trop, en pensant à lui. Souvenir de Mr Tout le Monde était le meilleur electro posé qu'il aurait pu me dédicacer...
Je me rendis sur la crique, près des vagues qui s'y affaissaient et m'assis la jambe repliée sur ma cuisse, et le menton appuyé sur mon genou. Lointaine avec la brise qui jouait dans mes cheveux, j'appréciais la beauté bleu indigo de cette nappe incroyable. Je portai mon regard sur les petits crabes qui grimpaient les rochers, les bateaux des pêcheurs prêts pour une journée laborieuse, les enfants roulant à bicyclette près du rivage, mais pas sur cette obscurité qui me voila complètement la vue ! Mon cœur se mit à palpiter jusqu'à exploser dangereusement des battements à mille à l'heure, sans aucune ceinture de sécurité ! De mes mains, je saisis les poignets de mon prétendu agresseur, afin de l'efforcer à ôter ses mains de ma vue en puisant de toute mes forces, je voulu crier mais aucun son ne me parvint ! Au moment ou je me mis à tâtonner, à la recherche d'une pierre pour me défendre, un rire fusa et ma peur fut automatiquement alimenté par un stock élevé de sérotonine ! Ce rire, je le reconnaîtrais entre mille, il pourrait se confondre parmi des milliards d'autres, je saurai que c'est lui...Que faire crier? Rester calme ? Mon rythme cardiaque accéléra la cadence... Je crois même que les vagues ont accélérés, le rythme du vent, le tour circulaire de la terre, je suis up side down! Il ôta ses mains, je ne pu me maintenir plus longtemps pour me retourner... Calme toi Azura...calme toi...ok je reste calme ! Je me tins droite comme un piquet, une enfant de cœur, les mains derrière le dos...Mais ma voix me trahit...

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Zombie en Fièvre...
Mystery / ThrillerZombi goute love, li pa mande rete ! Il en a goûter et il en redemande !