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.Maggy.

Je me réveillai vers dix-huit heures et m'étirai en me demandant où était Paul. J'avais dormi six heures de temps sans intermittences. Je me levai  en baillant légèrement. Je vérifiai mon portable, afin de voir si j'avais au moins reçu un appel de Mikaël, espérer des nouvelles de mon fils, était maintenant pour moi un rêve inatteignable. J'essaierai de lui rendre visite des demain, chez Charlotte.

Je me décidai de me rendre à la cuisine afin de préparer au moins quelque chose, vue que l'on avait plus de personnel. J'empruntai le chemin de l'escalier et tout bonnement la voix de Paul me parvint depuis les marches. Les mots qu'il prononçait à son interlocuteur résonnait comme une infiltration de notes mal accordées à mes oreilles...

- Merçi de ton soutien, .....non...je n'ai pas encore dîner....Elle dort là haut! Ah il est déjà la... j'arrive mon cœur ...

Je tremblai, mon cœur subit immédiatement une serie de palpitations dangereuses. Il saisit son portefeuille et partit en se dirigeant vers la sortie, au son d'un klaxon. Je m'appuyai sur la rampe en ayant du mal à exsudé ma neurasthénie ! Une sensation angoissante, accompagnée de panique m'arrima la poitrine. Je devins hypocondriaque en moins de deux secondes et l'unique recours que j'eus ce fut d'être soutenue par une épaule et d'en parlé. Je retournai dans ma chambre, et composai le numéro de Bianca. Celui-ci vibra sans réponses à plusieurs reprises ! Je m'assied sur le lit, en m'évertuant de ne pas verser des larmes à cette exactitude qui semblait être probable. Je demeurai plus d'une heure, dans la même position à me poser des millions de questions, jusqu'à en aboutir à cette hypothèse qui embrassait la possibilité qu'il ait reprit contact avec Mikaëla, et elle à appeler pour avoir de nos nouvelles, déjà que je dormais. Ça devrait être celà; ensuite elle à dû sans doute envoyer l'un des chauffeurs d'Henry lui récupérer depuis ici! Ça ne devrait être que ça ! Je fus allégée pendant quelques brèves secondes, puis me revins les suspicions....

Incapable de résister plus longtemps, j'arrêtai de nourrir mes doutes.  j'aggripai mes clés à mon tour et pris la décision de me rendre chez Bianca, afin de confier mes tourments. Je déverrouillai les portes de ma jeep, et sortis de la propriété en ayant le cœur alarmant. Nerveuse et angoissée, j'avais du mal à rester concentré, j'empruntais les virages à la perfection par habitude, sinon à coup sûre je me serais égarée en chemin.

La propriété de Bianca luisait sous l'éclairage des réverbères placés tout autour. Bianca était mon amie d'enfance, et elle avait toujours été contrairement à moi, une privilégiée ! Aujourd'hui, elle avait hérité de la résidence de son père décédé il y à une dizaine d'année. Elle était une femme d'affaire intègre, et sa loyauté était immanquable, une surdouée je pourrais dire, elle me sera très réconfortante dans ce moment dramatique de ma vie où tout me tombait littéralement dessus, absolument tout, si je me confierais à ses doutes volcaniques . Je me garai sur le trottoir et marquai mes pas jusqu'à la grande barrière, où le gérant régissait surtout un sommeil de plomb, que d'assurer son poste. Je ne perdis même pas mon temps de le réveiller, la kia blanche de Bianca était encore tiède, signe qu'elle avait été absente. Je compris pourquoi que mes appels n'avaient pas pût être décroché. Je traçai mon chemin vers la véranda, en empruntant le hall, gravis les marches menant vers le premier étage du front galerie où m'accueillit un joli salon. Je m'appuyai depuis la rampe et hélai le prénom de ma meilleure amie.

- Bianca ? Bianca...

Plus, de deux minutes s'écroulèrent sans que sa voix n'émette aucune réponse. La pression me taraudait mes artères assurant la circulation du sang oxygène jusqu'à mon cœur, ce qui accentuait son battement. Je repris à bout de force! C'est dingue, j'étais essoufflée...

Zombie en Fièvre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant